A environ 56 km de Lomé, plus précisément dans la Préfecture de Vo, 5 unités modernes de production de gari prévues pour être installées seront bientôt effectives. Ce, après l’arrivée des machines et autres matériels le 03 mai 2021 dans la préfecture et sont en train d’être acheminés sur les différentes sites en vue de leur installation. Avec les usines de production de gari, de nombreuses femmes dans cette préfecture peuvent dire adieu à leur technique de production traditionnel de gari. L’horizon nouveau qui pointe ainsi son nez, va permettre aux transformateurs de voir leur condition de travail s’améliorer. Le gari de Vo appelé à respecter les normes requises, pourra faire partie des produits alimentaires à exporter…
Bientôt, les premiers usines de garis sortiront de terre dans la préfecture de Vo. Là-bas, 5 sites avaient été retenus pour abriter les usines de productions. Il s’agit de Gnita dans le canton d’Akoumapé, Wogba dans le canton de Vogan, Badougbé dans le canton d’Anyronkopé, Vo-Koutimé canton de Vo-Koutimé et Todomé canton de Dagbati.
Grâce à l’appui du mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA S.A), ce sont en tout cinq unités modernes de production du Gari (farine de manioc) qui seront opérationnelles sous peu dans la préfecture de Vo.
A Gnita, démarrera la première unité où des centaines femmes transforment du manioc en ses produits dérivés : le Gari, très sollicité dans l’alimentation au Togo. Avec l’arrivée des machines dans la préfecture, c’est le top départ d’une industrialisation qui selon toute vraisemblance, changeront la vie à de nombreuses femmes agricoles de la préfecture.
Et dans leur intérêt, une formation avait été déjà faite grâce au mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA S.A). Elle tournait sur les meilleures méthodes de transformation du manioc en farine afin que les produits soient adaptés au marché international.
Cette semaine marque un tournant décisif avec l’arrivée des machines et équipements nécessaires au fonctionnement. Une fois l’installation terminée, les activités pourront démarrer. Et ceci pour bientôt.
Le président togolais, avait déjà fait l’annonce lors de sa visite à Gnita dans le canton d’Akoumapé où il avait rencontré le 11 janvier 2020, environ 500 membres des coopératives de production de Gari de la préfecture.
M. Faure Gnassingbé est convaincu qu’en offrant aux ménages d’agriculteurs les moyens de produire, de transformer et de commercialiser sans difficulté, il accroîtra leurs revenus, créera de la richesse, partagera la prospérité et les conditions de vie des travailleurs seront significativement améliorées.
A travers l’installation des usines transformatrices ici et là sur le territoire national, le Togo optimise les chaînes de valeurs agricoles et tire davantage profit du secteur.
Rappelons qu’au Togo, la production annuelle de manioc avoisine 900 000 tonnes. D’après Noël Koutéra Bataka,l’ex ministre de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, le Togo enregistre chaque année, environ 400 000 tonnes d’excédents de manioc et l’excédent est à la recherche de transformateurs.
Dans les détails, il existe une usine de transformation de maïs en produits dérivés à Tsévié ; une autre usine de transformation de manioc pousse à Atakpamé. Elle créera des emplois et renforcera la résilience socioéconomique des producteurs.
TGT
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