L’ex ministre togolais de la communication, Djimon Oré est condamné à 2 ans de prison ferme après son interpellation pour outrage aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles.
Telle est le verdict qui est tombé mardi dernier au Tribunal de première instance de Lomé. Président du parti le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD/ proche de l’opposition a été reconnu coupable d’outrage aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles. C’est le 29 avril 2021 que l’opposant a été interpellé par les éléments de SCRIC après une sortie médiatique dans laquelle, il dresse le bilan des 61 ans d’indépendance de son pays.
En termes de bilan disait l’ex ministre, c’est la catastrophe. Une séquence de son intervention distillé sur les réseaux sociaux quelques heures après les informations sur son arrestation, on peut écouter M Djimon Oré dire: « Le bilan en termes de sang versé, en termes de compatriotes assassinés par la France-Afrique à travers le régime barbare, le régime de l’oligarchie militaro-clanique des Gnassingbé dépasse de loin ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. C’est ça le bilan de l’indépendance du Togo de 1963 à nos jours ». Visiblement, lesdits propos du ministre dérangent qui a asséné un autre coup en disant « Notre pays le Togo est un camp de concentration nazis, ce n’est plus un territoire indépendant ». Avant d’appeler à « l’auto-détermination pour reconquérir l’indépendance qui passera par l’ouverture de la période de transition, pour sauver le Togo ».
Pour l’instant, aucune source officielle judiciaire ne s’est encore prononcée sur cette condamnation.
TGT
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