Au terme de la 6e réunion du conseil de l’entente qui a réuni les pays membres dans la capitale togolaise, les participants s’inscrivent dans une vision de synergie d’action possible à établir entre le Conseil de l’Entente et l’initiative d’Accra d’un côté et de l’autre, la prévention de l’extrémisme violent dans les Etats membres en termes de politiques, d’actions opérationnelles et de perspectives.
Le président du Conseil des ministres, le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Brigade Damehame Yark, a déclaré le 21 mai 2021 lors de la clôture de la 6e réunion du conseil de sécurité, que la rencontre de Lomé a été une occasion de partages d’expériences, de renouvellement de la volonté de partage d’information sécuritaire dans l’espace de l’entente. Aussi, constitue-t-elle, une occasion de de discuter sur les différentes mesures prises dans la lutte contre l’extrémisme violent.
Patrice Kouamé, secrétaire exécutif du conseil de l’entente a estimé que, 5 années après, le Conseil de l’entente peut se féliciter de la contribution importante des réunions annuelles à la promotion de la coopération sécuritaire entre les états membres.
La réunion de Lomé est toute particulière, renseigne M Yark car le secrétariat exécutif du conseil de l’entente a invité le secrétariat exécutif de l’Initiative d’Accra à participer à la réunion des ministres et le constat poursuit le général Damehane, c’est que les deux organisations se complètent.
« Nous avons passés des heures très enrichissantes du donné et du recevoir et les recommandations prises seront soumises à la conférence des chefs d’état et du gouvernement de l’entente, sont des recommandations qui aideront nos pays respectifs à persévérer , améliorer les dispositifs mis en place pour combattre ce phénomène du terrorisme dans notre espace entente », a confié a déclaré Yark Damehane. Avant de renouveler sa solidarité aux populations frères du Sahel pour ce qu’ils subissent.
La 6e réunion du conseil de l’entente était axée sur le thème »Prévention de l’extrémisme violent dans l’espace Entente: dynamiques d’appropriation par les Etats et perspectives ». Un thème qui revêt aux yeux du ministre Yark, une importance capitale compte tenu de la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans la sous-région depuis un moment.
« Cette situation montre bien qu’il est nécessaire de réajuster notre dispositif tout en prenant le mal aussi bien par la racine que dans sa globalité en y appliquant des solutions holistiques. Et le réajustement implique la combinaison des actions préventives et répressives pour venir à bout du fléau.
» Nous saluons donc le choix fait par nos experts de mettre en place un cadre d’échanges et de concertation entre le conseil de l’entente et l’initiative d’Accra en vue de définir les voies et moyens visant à établir une synergie d’action entre les deux organisations », a indiqué le ministre précisant que, au terme de la réunion, les ministres uns et les autres repartent l’idée d’autre pour améliorer un tant soit peu pour assurer la protection.
Dans leur recommandation lors de la 6e réunion du conseil de l’entente, les ministres ont validé le programme de gestion intégrée des espaces frontaliers et transfrontaliers du conseil de l’Entente (ProGIEFT-CE), inscrit dans l’approche holistique de lutte contre l’extrémisme violent en prenant en compte de plusieurs causes du phénomène. Il a été également décidé de soumettre au chef de l’Etat une convention portant sur le mécanisme entente de renseignement (MER) et le projet de directive Communautaire sur la prévention de l’Extrémisme Violent.
Petit rappel, l’Initiative d’Accra est lancée en 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Togo et le Ghana, rejoints par la suite par le Niger et le Mali
TGT
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