En conduisant le Premier ministre Moctar Ouane dans les locaux du camp de Kati ainsi que le Président Bah Ndaw, les militaires font une demande surprenante. Mais, le nouveau président intérimaire s’y oppose de façon catégorique.
Décidément, après le coup d’état qui a chassé IBK du pouvoir, le bout du tunnel n’est pas pour bientôt.Et pour cause. Des sources contactées à la primature malienne, on fait état de ce que, les militairezs sont trop exigeants et vont jusqu’à demander à Moctr Ouane de signer sa démission et refaire son gouvernement en acceptant le retour des deux de leurs camarades exclus. Ce que le PM n’a pas accepté. Et il n’est pas seul. Le Président Bah N’daw qui se trouve aussi dans le camp avec le chef du gouvernement, met la pression en refusant au PM d’accepter cette injonction.
« (…). Les membres de l’ex-Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) auraient exigé la démission du Premier ministre et le retour des colonels Sadio Camara et Modibo Koné dans le gouvernement que le nouveau Premier ministre doit former », nous font savoir sous le couvert de l’anonymat, nos source à la primature. Ils précisent que, le président N’Daw a refusé pour le moment de se désolidariser de M. Ouane.
Dans un communiqué dont Togotimes en a copie, le Comité local de suivi de la transition au Mali a exprimé, sa profonde “préoccupation” face à la situation au Mali marquée par l’arrestation du président de la transition Bah N’Daw, du Premier ministre Moctar Ouane et de certains de leurs collaborateurs.
Selon les termes du communiqué, « le Comité a exigé “la libération immédiate et inconditionnelle” de ces autorités en rappelant que les militaires qui les détiennent seront tenus “personnellement responsables de leur sécurité”.
Le Comité, composé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (UA) et de la MINUSMA et soutenu par la communauté internationale, a fermement condamné “la tentative de coup de force” survenue à la suite de la publication du décret portant nomination des membres du gouvernement par le président de la transition sur proposition du Premier ministre.
Il a réaffirmé son “soutien ferme” aux autorités de la transition en exigeant que le processus reprenne son cours pour se conclure dans les délais prévus de 18 mois.
Nous y reviendrons
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