Pour les députés de la 6e législature, la dissolution du conseil national de la transition s’impose car jugeant le CNT d’«illégal et illégitime» et exigent le rétablissement immédiat de l’Assemblée nationale de la 6ème législature issue du suffrage exprimé par le peuple malien.Après l’arrestation du président de la transition et de son premier ministre suivi de leur démission, le ton monte au sein des élus de la 6e législature. Face à la presse au crèche de Badalabougou, les députés réclament la dissolution du Conseil National de la Transition jugé d’«illégal et d’ illégitime». Avant de demander le rétablissement de l’Assemblée nationale qui, selon eux, a été dissout par un Président déjà démissionné.
« Maintenant, nous revendiquons la reconnaissance du droit de vote de nos concitoyens« , déclarent les députés . Avant d’ajouter : « nous demandons à tous les députés de la 6ème législature de valoriser le droit de vote de nos concitoyens à choisir leurs représentants nationaux. Nos bases seront désormais informes que nous sommes en train de réclamer leur droit de la représentativité « .
Selon ces députés, la dissolution de l’Assemblée nationale sur une base « d’injustice » met le pays à terre. C’est pourquoi, réclament les députés de la 6ème législature, nous demandons le retour de l’Assemblée nationale.
« L’Assemblée nationale étant l’émanation de l’ensemble des sensibilités sociopolitiques de la nation tout en entière par voix d’élection, doit avoir sa place dans cette transition à travers son rôle dans la diplomatie parlementaire, le vote des lois, la ratification des accords internationaux », a déclaré l’honorable Hamidou Djimdé.
TGT
Togotimes, L’information en temps réel