La queue s’observe devant les stations de service. Motocyclistes, propriétaire de véhicule, c’est une course effrénée ne serait ce que pour faire le plein du réservoir avant le 11 juin 2021. Car, le super sans plomb passe de 425 Fcfa à 505 Fcfa. Le pétrole lampant à 400 Fcfa contre 375 Fcfa, le gas-oil à 520 Fcfa contre 450 Fcfa et le Mélange 2 temps à 606 Fcfa contre 532 Fcfa.
A l’annonce de la hausse des prix des produits pétroliers à la pompe, des motocyclistes ont pris d’assaut les stations d’essence. La hausse est une décision contenue dans un arrêté interministériel rendu public le 10 juin 2021 par les ministères du commerce et de l’économie. La hausse ne concerne pas les bouteilles de gaz qui restent inchangées. Ainsi, le prix la bouteille de 12 kg est maintenu à 6500 Fcfa tandis que celle de 6kg se vendra à 3120 FCFA.
Pourquoi encore une hausse?
D’après les informations recoupées, les nouveaux prix sont proposés par le Comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers (CSFPPP) et sont validés par le gouvernement. Comme justification, les fluctuations des cours mondiaux des produits pétroliers. On indique à Lomé qu’il ne s’agit pas d’une décision unilatérale. « Le mécanisme d’ajustement des prix est connu et intègre tous les acteurs », fait-on savoir.
Les recoupements font état de ce que, les prix du brut ont plus que doublé depuis un an, ce qui veut dire qu’en réalité, on était dans un système de subvention qui ne disait pas son nom. Il est à noter que le prix du gaz n’a pas été augmenté et le pétrole lampant a été le plus faiblement augmenté, (6,6%).
Ce que le consommateur craint à l’annonce de cette hausse, c’est que la cherté des produits de première nécessité vont encore subir une flambée insupportable. Oui la hausse est là, il revient aux dirigeants de voir comment faire activer une cellule de veille sur le marché qui commence à pénaliser les ménages.
OPEP
A Londres par exemple, Les cours du pétrole ont grimpé à nouveau, après la publication par l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) d’un rapport mensuel optimiste. L’OPEP table sur une accélération de la reprise de la demande pétrolière au cours de la deuxième partie de l’année
“La reprise de la croissance économique mondiale, et donc de la demande pétrolière, devrait s’accélérer au deuxième semestre », note l’organisation dans son rapport mensuel, lit-on sur le portail prix du baril.
TGT
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