Un individu, de nationalité togolaise, se passant comme étant un « ami personnel » de M Gnassingbé alors que tout est faux sur toute la ligne, a escroqué des personnalités à qui il a soutiré d’importantes sommes d’argent. Comme promesse, un poste dans le gouvernement. La promesse n’étant pas tenue, le visage du supposé « ami du président » est dévoilé.
Aujourd’hui, c’est un individu entre l’enclume et le marteau car, le tribunal de première instance de Lomé, renseigne le site russe, Sputnik l’a condamné à une amende lourde: 30 mois de prison et doit rembourser la bagatelle somme 51 millions de Fcfa
Il est retenu contre le faux « ami du président », l’accusation suivante: « escroquerie en bande organisée » et « groupement de malfaiteurs ».
Au fait comment en est-on arrivé-là?
L’histoire se passait après l’écrasante victoire de Faure Gnassingbé à la dernière présidentielle du 22 Février 2020. »Selon des médias locaux qui ont suivi l’audience qui s’est étalée sur toute la journée du 12 avril dernier, le principal accusé s’était présenté aux trois personnalités comme «un ami personnel» du chef de l’État togolais, qui l’aurait prétendument chargé de prospecter des cadres de son parti en prélude à la formation du nouveau gouvernement. Inutile de dire que les hommes politiques en question ont mordu à l’hameçon, sans beaucoup de précautions, alors même que le contact n’a été établi que par téléphone », rappelle nos confrères de l’agence russe.
« Sur le coup, ils envoient leurs CV et engagent de longues discussions avec «l’ami personnel» sur les postes auxquels ils se croyaient pressentis. L’escroc a ensuite demandé à chacun d’entre eux de lui envoyer de l’argent par flooz, une plateforme de transfert d’argent très prisé au Togo, pour acheter des cartons d’un champagne extrêmement cher, dont la bouteille coûterait dans les 600.000 francs CFA (plus de 900 euros).
Le champagne devait servir à une réception (imaginaire) prévue à la présidence et à laquelle les trois cadres sont conviés. C’est au cours de cet événement que le Président devait confirmer ses intentions et signer les décrets de nomination.
Les hauts cadres se sont empressés de mobiliser les fonds demandés. Le pot aux roses est découvert quand tous les trois se présentent à la présidence et qu’on les informe que l’agenda du Président ne comportait pas de réception en leur honneur », lit-on sur le site sputnik