Entre le Maroc et l’Espagne, les séquelles de la crise sont toujours vivaces. Au point que, les autorités marocaines, membres du gouvernement, hauts responsables et parlementaires devront renoncer à leurs séjours en Espagne cet été. L’ordre aurait été donné dans un contexte marqué par la crise entre Rabat et Madrid, qui avait décidé d’accueillir et sous un faux nom, le chef séparatiste Brahim Ghali.
Toutes les destinations touristiques en direction de l’Espagne sont boycottées cet été par les ministres du gouvernement El Othmani. Ils devront renoncer aux vacances dans le pays ibérique, après avoir reçu l’ordre des «hautes sphères» de l’Etat. L’ordre ne concerne pas seulement les ministres. Sont concernés, ls parlementaires, les hommes et femmes d’affaires du pays.
Fin mai, une campagne de boycott avait d’ailleurs été lancée sur les réseaux sociaux visant les produits et services espagnols, notamment les marques de prêt-à-porter, les produits alimentaires ainsi que les destinations touristiques.
À cela s’est ajoutée l’éviction des ports espagnols de l’opération Marhaba dans le cadre du plan de réouverture progressive des frontières présenté par le ministère marocain des Affaires Etrangères. Une éviction qui coûtera d’ailleurs plus de 1,15 milliard d’euros à l’Espagne.
Une décision qui découle des tensions entre Rabat et Madrid, qui avait accueilli en catimini et sous une fausse identité le chef du Polisario Brahim Ghali, à la demande d’Alger.
TGT
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