En annonçant tambour battant la reprise de sa coopération avec le Mali par les autorités françaises, de nombreux maliens en général et autres africains cherchent à savoir avec cette seule interrogation: « il s’est passé quoi entre ces deux urgences?
Lorsque ne veut rien faire, on est prêt à mal faire, disait un adage populaire africain. Et ici, le volte face de la France qui annonce la reprise de sa coopération avec le nouveau pouvoir critiqué, humilié et traité d’un précédent dangereux pour le continent loin d’être considéré comme un retour en de meilleurs sentiments de la part de la France, doit plutôt amener à des interrogations: s’agit-il d’un réel retour en de meilleurs sentiments? Où bien c’est un retour déguisé avec un autre plan derrière la tête?
En tout cas, les autorité maliennes ne doivent maliennes surtout l’homme fort du mali, Assimi Goïta qui fait la fierté de son peuple doit prendre ce retour avec toutes les vigilances.Entre la France d’hier et celle d’aujourd’hui, il n y a pas un parallèle. C’est la photocopie du passé qui est toujours incarnée par les nouveaux.
« A l’issue de consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition » endossés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et a « décidé la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil, qui étaient suspendues depuis le 3 juin dernier », annonce Paris dans un communiqué.