(…) elle a administré un somnifère à son enfant en vue de lui donner la mort pour être libéré de son mari. Ayant constaté qu’il était faible, elle l’a soulevé, l’a projeté, lui brisant ainsi les jambes et l’a mis au dos et est sorti avant de revenir dans la chambre ou l’enfant a rendu l’âme.
La mère de l’enfant avait été appréhendée par , les éléments de la Brigade territoriale de Kpogan. C’est suite un appel téléphonique du chef sécurité du centre des réfugiés ivoiriens les alertant d’une mort suspecte d’un enfant de 14 mois dans l’enceinte de l’ex hôtel Tropical. L’auteur de ce crime a été jugé le 19 juillet 2021 au procès de la cour d’assises au tribunal de Lomé. A l’origine de son acte, l’infidélité
Le récit des faits
La mère du bébé de 14 mois qui avait donné du somnifère à son bébé de 14 mois en vue de le tuer pour couper le pont avec son mari, père de l’enfant, est âgé de 20 au moment des faits. Bien qu’elle a fait un enfant de 14 mois, cela ne l’avait dit grand mot. Elle a développé un acte d’infidélité avec un ivoirien réfugié au Togo. Le mari de la mère criminelle était un meunier qui vit à Agodékê à Avépozo. De leur relation, va naître le bébé de 14 mois au moment des faits.
A la barre, l’avocat général relatait le récit. Tout est parti de la nouvelle relation qu’entretenait la mère avec le réfugié ivoirien au Togo. Une relation qui a donné un coup dur à la vie du couple. Malheureusement, elle s’est dégénérée le 18 octobre 2016 lorsque, l’homme va surprendre sa femme avec l’ivoirien dans la chambre de la mère de celle-ci. Le meunier, sans mot dire, « invite sa femme à venir récupérer ses effets chez lui. Ce que cette dernière fit sans hésiter », raconte l’avocat général.
Alors qu’elle était allé reprendre ses effets, la femme pour couper tout avec son mari le meunier, jugeait bon de mettre fin à la fin du bébé de 14 mois. Elle va alors l’administrer des produits en vue de le tuer. Ce qui fut fait. Et pour se débarrasser du cadavre du bébé,elle a jeté le corps sans vie du bébé dans le centre des réfugiés ivoiriens .
Le lendemain, le corps sans vie du bébé a été découvert. C’est ainsi que, le chef sécurité du centre des réfugiés ivoiriens a alerté les éléments de la brigade de Kpogan d’une mort suspecte d’un enfant de 14 mois dans l’enceinte de l’ex hôtel Tropical. Transportés sur les lieux avec un assistant médical pour les opérations de reconnaissance, les investigations révélaient que l’enfant décédé était celui de la femme infidèle qui lui avait administré des produits avant de lui donner la mort.
Les éléments de la brigade territoriale de Kpogan n’ont pas perdu de temps. Ils ont mis la main sur la femme criminelle pour infanticide.
Selon l’avocat général, lors de l’enquête préliminaire, la dame Alice, comme c’est d’elle qu’il s’agit, a reconnu les faits en expliquant que suite à un malentendu avec son mari et prise de colère, elle a administré un somnifère à son enfant en vue de lui donner la mort pour être libéré de son mari. Ayant constaté qu’il était faible, elle l’a soulevé, l’a projeté, lui brisant ainsi les jambes et l’a mis au dos et est sorti avant de revenir dans la chambre ou l’enfant a rendu l’âme.
Devant le juge instructeur, dame Alice a reconnu les faits mais en variant dans ses explications. Elle affirme que son enfant éprouvait des difficultés à dormir et elle lui a donné un comprimé pour l’aider à dormir et le lendemain, il ne s’est plus réveillé.
Au Togo, le nouveau code pénal ne blague pas surtout quand il s’agit de crime d’infanticide. Et c’est au regard
du code que l’avocat général a requis 15 ans de réclusion criminelle contre l’accusé. Mais, finalement le verdict final condamne à 10 ans de réclusion criminelle, la dame Alice
TGT
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