La polémique suscitée dans l’affaire d’écoute des personnalités françaises par le Maroc à travers le logiciel espion, Pegasus serait-elle une vaine polémique? Interrogé lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris, le 20 juillet 2021, le Premier ministre d’Emmanuel Macron dit que, les investigations menées n’ont pas abouti.
Le Maroc a-t-il utilisé le logiciel Pegasus pour écouter Emmanuel Macron et les membres du gouvernement? A cette interrogation, beaucoup de zones d’ombres persistent. C’est suite à la sortie du Premier ministre Jean Castex devant les élus français le 20 juillet 2021(voir vidéo).
Une enquête publiée dimanche dernier, 18 juillet 2021, dans 17 médias internationaux prétend révéler que le Maroc aurait utilisé un logiciel-espion, mis au point par la société israélienne NSO, pour viser des journalistes, des patrons de presse et des personnalités, français.
Devant les parlementaires mardi 20 juillet, quand la question lui a été posée, Jean Castex s’est fendu d’une réponse courte, mais fort révélatrice de l’absence de la moindre preuve étayant les accusations relayées par ce consortium de médias.
« Nous avons ordonné des investigations sur la matérialité de ces faits. Ces investigations n’ont pas abouti et il ne m’est donc pas possible de m’exprimer à ce stade devant la représentation nationale », a ainsi affirmé Jean Castex.
Dans un communiqué diffusé hier, lundi 19 juillet, le gouvernement marocain a rejeté et condamné catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet.
Ledit communiqué précise clairement que le gouvernement du Royaume du Maroc n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.
TGT
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