Les fonds qui sont chez les souscripteurs des différentes sociétés seront remboursés aux propriétaires. Un comité est mis en place par le ministère de l’économie et des finances pour suivre les remboursements aux investisseurs et adhérents.
Ouf de soulagement chez les souscripteurs et autres adhérents des sociétés de trading qui pilulaient dans les coins et recoins de Lomé et de ses environs sur toute l’étendue du territoire national. Alors que bon nombre de souscripteurs pensent que tout est fini, le ministère de l’économie et des finances revient en force pour redonner espoir aux investisseurs et adhérents.
Le département en charge de l’économie et des finances au Togo qui a sifflé la fin des activités de trading au Togo tout en invitant aux promoteurs de rembourser leurs clients, attend suivre le processus de remboursement des fonds collectés illégalement. Une sortie qui peut réjouir les adhérents de J-Global International et autres adhérents d’autres structures qui se demandaient si c’est la fin. Non. Tout n’est pas perdu, car le ministre SANI Yaya en a décidé autrement pour sauver les meubles .
L’on se rappelle que, pour exiger le remboursement de leur fond, les souscripteurs de la société J-Global International étaient montés au créneau pour se faire entendre à travers un ras-le-bol devant la direction de la société
Avec cette nouvelle sortie du ministère de l’économie et des finances, tout porte à croire que, les fonds investis pourront être récupérés. Le comité annoncé par le ministre de l’économie, Sani Yyaa aura pour mission de « faire le suivi des remboursements aux investisseurs et adhérents”.
« Composé de représentants de diverses institutions (Trésor, inspection générale des finances, Bceao entre autres), et présidé par le Secrétaire Général du ministère, le comité a pour mission “d’organiser des rencontres avec les responsables des structures concernées, d’effectuer des missions de vérification, d’évaluer leurs situations financières et patrimoines, et d’arrêter les modalités de remboursements”, annonce le site republiquetogolaise.
Selon nos confrère, dans cette tâche, il sera produit « un rapport mensuel au ministre de l’économie sur les actions entreprises ou envisagées, les résultats obtenus ou attendus, et les difficultés rencontrées ».
Interdiction
“Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l’engouement de la population à ces produits, l’exposant ainsi à un risque élevé de perte de l’épargne constituée durant tant d’années d’efforts”, avait indiqué Sani Yaya dans un communiqué , en appelant à la vigilance.
L’on se rappelle qu’il a quelques jours, c’était le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) qui avait sommé les mêmes acteurs de cesser leurs activités irrégulières et de “se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions”.
Intégralité du communiqué
Il m’a été donné de constater une prolifération de sociétés qui exercent l’activité de collecte de fonds du public et d’octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de cryptomonnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu’à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique.
Il s’agit, entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).
Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l’engouement de la population à ces produits, l’exposant ainsi à un risque élevé de perte de l’épargne constituée durant tant d’années d’efforts.
Je rappelle que “l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers, est soumis à l’agrément obligatoire ou à l’autorisation préalable de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) de l’UMOA ou du Ministère de l’Economie et des Finances”.
Aussi, il est fait interdiction à toute entreprise ou personne, autre qu’une structure ou un intervenant agréé, d’utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d’une façon générale des expressions faisant croire qu’elle est agréée en tant que structure de gestion du marché ou intervenant commercial.
A cet effet, j’invite les médias à faire preuve de la plus grande rigueur et d’objectivité en matière de communication concernant les activités qui sont susceptibles de mettre en danger l’avenir de nos concitoyens et de cesser d’être le relai de ces structures.
Du reste, des lettres de mise en demeure ont été adressées aux structures illicites susvisées leur demandant de cesser dès réception des courriers, toute activité financière et monétaire, ainsi que de conseil sur toute l’étendue du territoire et de procéder aux remboursements, sans délai, des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale.
Ces opérations sont donc illicites dans la mesure où aucune des entités n’a obtenu l’autorisation requise aux fins d’exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations.
Cet acte est constitutif d’infraction à la réglementation et expose les auteurs/promoteurs à des sanctions à la fois pécuniaires et pénales.
J’invite les promoteurs véreux et récidivistes des structures concernées à cesser immédiatement ces activités irrégulières, sous peine des sanctions prévues par la loi, et à prendre l’attache avec les autorités compétentes pour toutes fins utiles.
Ainsi, l’activité des structures suscitées et toutes autres structures non autorisées qui exercent une activité se rapportant à celles décrites est interdite sur toute l’étendue du territoire national.
J’appelle, par ailleurs, l’attention du public sur la nécessité d’observer une grande prudence et de la vigilance face à ces cas d’escroquerie grandissants et lui demande de n’entrer en relation d’affaires qu’avec les acteurs légalement autorisés en la matière.