Dans la région des plateaux, les efforts du gouvernement sont visibles dans l’atteinte des objectifs fixés pour la fourniture de l’eau potable aux populations. La région est vaste certes mais aux grands mots les grands remèdes !
La ville d’Atakpamé et ses environs sont alimentés en eau potable par les eaux de surfaces grâce à deux prises d’eau brute à Irobo et à Glélou.
Le projet eau et assainissement au Togo phase 1, financé à hauteur de 5 milliards 212 millions de francs CFA par l’Union européenne, a prévu la construction de la prise d’eau brute de Irobo, la construction de la nouvelle station de traitement des eaux potables, la construction de la piste d’accès à Irobo, la réalisation de 1476 branchements promotionnels, l’extension de 10,5 km de réseaux, l’amélioration du système de pompage à Glélou, Bakpété et Tchakpali, etc.
» Le gouvernement en fait beaucoup déjà, aujourd’hui quand nous prenons le schéma institutionnel de notre secteur, la réforme ayant aboutie à la création de la société du patrimoine de l’eau (La SP-EAU) est un exemple de cette volonté de l’autorité à mieux faire. Ce schéma a donné confiance aux partenaires techniques et financiers et répond aux attentes des bailleurs. De même, la réforme permet une meilleure performance. Désormais la SP-EAU se consacre à la mobilisation des ressources financières et la TDE se charge de l’exploitation et la distribution. » a indiqué Monsieur LADANI Lenga, chargé de mission au ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise.
Les travaux réalisés sur le PEAT1 sont à près de 60%. Ils visent à accroître le taux d’accès et à améliorer la production d’eau potable dans la ville d’Atakpamé et ses environs puis renforcer les capacités des organismes publics en charge de la fourniture de services.
Le chef production de la TDE Atakpamé monsieur LAWANI Nassirou exprime sa satisfaction et sa gratitude au gouvernement : « Le gouvernement à travers le PEAT1 nous a permis d’augmenter la capacité de production ici à Irobo. La tuyauterie de l’ancienne canalisation était de diamètre réduit et aujourd’hui avec l’augmentation de la demande des branchements, il fallait renouveler cette installation avec des tuyaux de grand diamètre et c’est ce qui a été fait. Egalement, avant le traitement de l’eau était manuel mais avec le PEAT1, le branchement à la moyenne tension va nous alléger la tâche avec la construction d’une nouvelle station de traitement automatique et le groupe électrogène ne sera utilisé qu’en cas de délestage »
Conscient que la question de l’accès à l’eau potable est une question cruciale, le gouvernement s’est investi dans le kpélé et le kloto avec le projet de renforcement de l’hydraulique villageoise qui prévoit construire douze(12) postes d’eau autonomes. Aujourd’hui 6 sont déjà réalisés. Ce sont des forages équipés de châteaux d’eau qui permettent aux populations de s’offrir de l’eau par le truchement de robinets.
L’Etat togolais en dehors de ces lourds investissements et de l’appui de ces partenaires traditionnelles bénéficie dans cette bataille pour atteindre un taux de 95% en zone rurale, 85% en zone semi urbaine à l’horizon 2025, de l’appui de certaines Organisations Non Gouvernementales et des Associations.
On note avec satisfaction la présence des partenaires tels que l’ONG Plan International Togo qui s’investit dans la construction de mini- adductions d’eau potable. Au total, dix(10) mini adductions d’eau potable sont en cours de réalisation dans la région (3 dans le Haho, 3 dans l’ogou, 3 dans l’Anié et 1 dans le moyen- Mono). Chaque mini adduction d’une capacité de 60 m3 alimentera 4 bornes fontaines afin d’apporter de l’eau potable à plus de 1500 personnes chacune.
À Tsavé, commune de Haho1, préfecture de Haho où s’est rendue la délégation du ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise en tournée nationale depuis le 13 juillet dernier, le chef de canton, Togbui kossi AGOTSE AKE2 a exprimé sa gratitude et celle des populations de son canton au chef de l’État et à son gouvernement avant de promettre que bon usage sera fait du joyau offert.
» Avant, pour voir un robinet d’où jaillit de l’eau, il fallait aller jusqu’à Notsé. Lorsqu’on nous a apporté la nouvelle de ce projet, c’était comme un rêve mais aujourd’hui, nous vivons la réalité. Je ne peux que remercier le chef de l’Etat et les partenaires pour avoir pensé à nous ».