Lomé, la capitale du Togo a réuni les autorités des pays du Sahel autour d’un rendez-vous d’échanges et d’opportunités. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations économiques, commerciales et d’intégration de la CEDEAO et de l’UEMOA. Bref, un cadre de valorisation et de professionnalisation des secteurs du commerce, des transports, de la logistique et du transit.
Les travaux sont officiellement ouverts vendredi dans la capitale togolaise. Axée sur le thème « Promouvoir une mobilité transfrontalière fluide et sécurisée pour un développement durable, enjeux, stratégies et perceptives », la rencontre qui prend fin samedi dans la capitale, permettra aux parties prenantes de mener des réflexions sur la mobilité transfrontalière fluide et sécurisée.
En tout cas, pour le ministre du commerce du Burkina Faso, M Vincent, les rencontres sahélo-togolaises sont une rencontre essentielle et constitue un carrefour par excellence de transit et d’échange commercial entre Lomé et le Burkina Faso.
C’est pourquoi dit-il, il tient à saluer les organisateurs de l’évènement. »Nous sommes venus à Lomé pour traiter de notre enjeu », a indiqué le ministre burkinabé dont son pays est choisi par les organisateurs comme pays d’honneur.
Plusieurs activités sont au programme de la rencontre. Entre autres activités, les rencontres B2B, des expositions institutionnelles et autres services. Au terme des travaux, il est prévu la cérémonie de remise du Grand Prix de l’Amitié Sahélo-Togolaises.
Selon le comité d’organisation, les rencontres sahélo-togolaises sont le fruit de l’amitié liant le Togo et le Burkina
« (…). On s’est dit étant donné que la CEDEAO des peuples se concrétise, pourquoi ne pas organiser un événement pour célébrer cette amitié mais en plus amené les décideurs à pouvoir échanger sur les difficultés rencontrées sur ces voies d’où cette initiative », a fait savoir Serge Azialé, président du comité d’organisation