En Afrique, le viol est devenu comme de petit pain au bord de la route. Et pour cause. Entre avril-Juin 2021, le pays de Ramaphosa enregistre plus de 10.000 viols, un chiffre communiqué vendredi dernier à Pretoria. Autrement dit, les femmes sont devenues presque une cible quotidienne des prédateurs sexuels
Réagissant, le ministre de la Police, Bheki Cele a laissé entendre qu’“il s’agit d’une augmentation de 4.201 cas, soit une hausse de 72,4% par rapport à la période de référence précédente”. Avant de noter que la comparaison entre les deux périodes conduirait à une déformation des statistiques en raison du confinement strict de 2020, qui a sévèrement restreint les libertés et les mouvements, entraînant une baisse de la criminalité.
Selon les statistiques, si les derniers chiffres sont comparés à ceux de la même période en 2019, il y a en fait eu une augmentation de 2,8% des viols.
M. Cele a également précisé aux médias qu’un échantillon de 5.439 cas de viol a montré que 3.766 d’entre eux se sont produits au domicile de la victime ou au domicile du violeur, tandis que 487 cas étaient liés aux violences domestiques.
Par ailleurs, 5.760 personnes ont été tuées au cours de la même période, entre avril et juin, soit une augmentation de 66,2% du nombre de meurtres par rapport à la même période de 2020, ou de 6,7% par rapport au premier trimestre de 2019.
TGT
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