Le ministre de l’économie et des finances, Sani YAYA est défié par le promoteur de la société de trading, John DOGBEVI, PDG du J-GLOBAL CAPITAL INTERNATIONAL SA. Ce dernier dans sa dernière sortie médiatique , non seulement veut narguer les souscripteurs mais également, lance un défi à l’argentier togolais, le ministre de l’économie et des finances du Togo. Sani Yaya va t-il garder le silence trop longtemps?
Il n’y a pas longtemps, le ministre Sani Yaya avait fait sorti un communiqué dans lequel, il a redonner espoir aux milliers de souscripteurs auprès des sociétés de trading fermées car étiquetées comme étant des sociétés qui collectent des fonds auprès des épargnant en toute illégalité.
Après l’interdiction faite aux promoteurs des sociétés de trading, on en était-là, quand le ministre Sani Yaya sort un communiqué dans lequel, il renseigne de la mise en place d’un comité par le ministère de l’économie et des finances pour suivre les remboursements aux investisseurs et adhérents.
Selon le ministre togolais, le comité mis en place a pour mission de « faire le suivi des remboursements aux investisseurs et adhérents”.
Le comité en question, est « Composé de représentants de diverses institutions (Trésor, inspection générale des finances, Bceao entre autres), et présidé par le Secrétaire Général du ministère, le comité a pour mission “d’organiser des rencontres avec les responsables des structures concernées, d’effectuer des missions de vérification, d’évaluer leurs situations financières et patrimoines, et d’arrêter les modalités de remboursements”, avait annoncé le site republiquetogolaise.
En analysant de fond en comble la mission assignée au comité, c’est clair que, s’il y a des informations à donner au grand public, tout revient au comité. Et si pour parler des modalités de remboursement et du moment qu’il y a un comité officiel en place, aucun promoteur n’a ce pouvoir de passer par le truchement de média pour dire du n’importe quoi. Et comme l’a si bienfait John DOGBEVI, PDG du J-GLOBAL CAPITAL INTERNATIONAL SA, point n’est besoin d’aller loin pour dire que, le promoteur de cette strutucture illégale lance un défi au ministre Sani Yaya et nargue ses souscripteurs en bombant le torse.
“Au début de la crise, j’avais proposé à mes souscripteurs de les rembourser à hauteur de un millions par mois mais Ils ont catégoriquement refusé, je ne peux rien, je ne peux pas faire la magie”, a confié John DOGBEVI à un média de la place. Que cachait réellement la sortie du sieur John DOGBEVI, PDG J-GLOBAL CAPITAL INTERNATIONAL SA? Car, dans un article publié par nos confrères de Togoenlive, ce site informe que, les souscripteurs étaient montés au créneau à travers une manifestation devant le local de J-GLOBAL CAPITAL INTERNATIONAL SA pour réclamer leur argent.
« Les souscripteurs de J-Global Capital International ont protesté samedi contre « les fausses promesses» du Président directeur général de la société, John Dogbevi. Ils appellent Sani Yaya au secours et l’exhorte à s’impliquer fermement dans cette affaire pour les aider à rentrer en possession de leurs capitaux dans de brefs de délais », lit-on sur le site de Togoenlive.
Vue partielle des manifestants souscripteurs auprès de la société de trading J-GLOBAL CAPITAL INTERNATIONAL SA
Selon les manifestants souscripteurs, « plus de 4 mois, le PDG de J-Global ne dit rien. Les bureaux de la société même fermés. Il n’y a pas d’activités. M. John Dogbevi ne nous fait que fausses promesses. C’est pour cela que nous sommes sortis ce matin pour exprimer notre ras-le-bol« , expliquent les manifestants en faisant référence au communiqué du 29 mars dernier du ministre de l’économie et des finances qui a sommé les sociétés de trading dont J Global d’arrêter leurs activités et de rembourser leurs souscripteurs dans de bref délais.
In intenso, le communiqué/ Intégralité du communiqué
Il m’a été donné de constater une prolifération de sociétés qui exercent l’activité de collecte de fonds du public et d’octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de cryptomonnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu’à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique.
Il s’agit, entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).
Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l’engouement de la population à ces produits, l’exposant ainsi à un risque élevé de perte de l’épargne constituée durant tant d’années d’efforts.
Je rappelle que “l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers, est soumis à l’agrément obligatoire ou à l’autorisation préalable de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) de l’UMOA ou du Ministère de l’Economie et des Finances”.
Aussi, il est fait interdiction à toute entreprise ou personne, autre qu’une structure ou un intervenant agréé, d’utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d’une façon générale des expressions faisant croire qu’elle est agréée en tant que structure de gestion du marché ou intervenant commercial.
A cet effet, j’invite les médias à faire preuve de la plus grande rigueur et d’objectivité en matière de communication concernant les activités qui sont susceptibles de mettre en danger l’avenir de nos concitoyens et de cesser d’être le relai de ces structures.
Du reste, des lettres de mise en demeure ont été adressées aux structures illicites susvisées leur demandant de cesser dès réception des courriers, toute activité financière et monétaire, ainsi que de conseil sur toute l’étendue du territoire et de procéder aux remboursements, sans délai, des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale.
Ces opérations sont donc illicites dans la mesure où aucune des entités n’a obtenu l’autorisation requise aux fins d’exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations.
Cet acte est constitutif d’infraction à la réglementation et expose les auteurs/promoteurs à des sanctions à la fois pécuniaires et pénales.
J’invite les promoteurs véreux et récidivistes des structures concernées à cesser immédiatement ces activités irrégulières, sous peine des sanctions prévues par la loi, et à prendre l’attache avec les autorités compétentes pour toutes fins utiles.
Ainsi, l’activité des structures suscitées et toutes autres structures non autorisées qui exercent une activité se rapportant à celles décrites est interdite sur toute l’étendue du territoire national.
J’appelle, par ailleurs, l’attention du public sur la nécessité d’observer une grande prudence et de la vigilance face à ces cas d’escroquerie grandissants et lui demande de n’entrer en relation d’affaires qu’avec les acteurs légalement autorisés en la matière.
TGT
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