Dimanche, la maire socialiste de Paris a officialisé sa candidature pour la présidentielle de 2022. Elle est prête à chasser du pouvoir, l’actuel et décevant président Emmanuel macron. Critiquant son bilan, Anne Hidalgo a trouvé les mots facilement. Elle assure vouloir « réinventer » le modèle français.
La maire socialiste de Paris se lance dans la bataille. Anne Hidalgo, a annoncé officiellement sa candidature à la présidentielle de 2022, pour « offrir un avenir à tous nos enfants » et « bâtir une France plus juste », dimanche 12 septembre à Rouen.
« Nous devons réinventer notre modèle français fragilisé par ces crises multiples », a affirmé la candidate, affirmant vouloir rétablir « le respect » et l’unité du pays.
Humblement, consciente de la gravité de cet instant, et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République française. pic.twitter.com/viaXwURm53
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) September 12, 2021
« Le quinquennat qui s’achève devait unir les Français, il les a divisés comme jamais. Il devait régler des problèmes sociaux, il les a aggravés. Il devait protéger notre planète, il a tourné le dos à l’écologie », a tancé la candidate socialiste dans une attaque contre le bilan d’Emmanuel Macron.
Un constat « sévère » que la socialiste a réitéré dans la soirée au journal télévisé de France 2, pendant que sa concurrente d’extrême droite Marine Le Pen s’exprimait sur TF1. Anne Hidalgo a expliqué qu’elle était devenue candidate en raison d’une situation « inquiétante » et parce qu’Emmanuel Macron avait « tourné le dos à l’écologie ».
« Bâtir une France plus juste »
« Je veux avec vous tout faire pour réparer (…), pour bâtir une France plus juste », a mis en avant la maire de Paris, se revendiquant de « la gauche de Jaurès, de Blum et de Mendès France, de Mitterrand ».
« Ce sera le rendez-vous de la première femme présidente de la République avec les femmes françaises », a-t-elle clamé, souhaitant l’égalité réelle des salaires hommes-femmes.
« Je veux que tous les enfants de France aient la même chance que celle qui m’a été donnée », a affirmé la maire de Paris, qui a rappelé ses origines espagnoles et avoir choisi la nationalité française à 14 ans. « Je suis candidate pour offrir un avenir à nos enfants. À tous nos enfants », a-t-elle insisté.
Elle a ajouté vouloir « commencer par mettre fin au mépris, à l’arrogance, au dédain, à la condescendance de ceux qui connaissent si mal nos vies mais décident loin de nous, de tout, tout le temps, sans nous », décidée à se détacher de l’image parisianiste que lui collent ses opposants.
Une poignée d’entre eux, bloqués derrière des barrières à quelques centaines de mètres, se sont fait entendre pendant son discours en brandissant une pancarte « Paris aujourd’hui, demain la France. Stop au saccage », en référence à la campagne à Paris dénonçant les travaux dans la capitale.
TGT avec Afp
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