Le principal cerveau de l’État islamique dans le grand Sahara est tué par les soldats français. Son décès est confirmé par le président français. La mort de cette personnalité controversée du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, est un “succès majeur” dans la lutte contre les terroristes au Sahel
Annonçant la mort de ce fou d’Allah, le président français parle de ‘nouveau succès dans le combat » sur son compte Twitter. “Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel”, annonce le président français sur Twitter. Cet été, en juin et juillet, Paris avait déjà annoncé la mort ou la capture de plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS par la force française Barkhane et ses partenaires, dans le cadre de sa stratégie de cibler les dirigeants et les cadres des organisations jihadistes.
Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises. Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 15, 2021
Pour appuyer la sortie du président français, c’est la ministre française des Armées Florence Parly, qui tweeté: « Le chef de l’EIGS “est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane”. Elle salue “un coup décisif contre ce groupe terroriste précisant en ces termes « Notre combat continue”.
Le chef de l’EIGS – n°1 de Daech au Sahel – est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane. Je félicite les militaires et agents de renseignement qui ont contribué à cette traque de longue haleine. C’est un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue. https://t.co/zqNPB3HCRN
— Florence Parly (@florence_parly) September 15, 2021
L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du Front Polisario, puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme “ennemi prioritaire” au Sahel, lors du sommet de Pau, en janvier 2020.
Il est en effet considéré comme étant à la manoeuvre de la plupart des attaques dans la région des “trois frontières”, un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso, des pays qui comptent parmi les plus pauvres du monde.
Cette zone constitue la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés jihadistes: l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
L’EIGS a perpétré des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
“Leur sacrifice n’est pas vain”
TGT
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