Face à la presse jeudi dans l’après midi à son siège à Lomé, l’Alliance nationale pour le changement de Jean Pierre Fabre aborde avec la presse, plusieurs sujets. Politique nationale essentiellement la concertation nationale des acteurs politique, le coup d’état en Guinée Conakry, et la situation du Mlii. Sans oublier le sujet qui fâche, la vaccination au Covid-19.Jean Pierre, Isabelle Améganvi, Eric Dupuy ne rate pas l’occasion.
L’Alliance nationale pour le changement de Jean Pierre Fabre était face à la presse jeudi dans la capitale togolaise. Autour du président national et ,maire du Golfe 4, on notait la présence de Eric Dupuy, Isabelle Améganvi, Atantsi ainsi que quelques militants.
Concernant les élections régionales, l’Anc fait les observations suivantes: le parti trouve qu’il est nécessaire d’en finir avec l’organisation d’élections dans la précipitation et l’improvisation. Selon le parti Anc, « dans la mesure où il n y a pas d’échéance constitutionnelle qui oblige à organiser les élections régionales dans un délai déterminé,et que leur tenue ne dépend que de la seule volonté du gouvernement, il serait préférable, dit le parti Orange dans une déclaration et plus raisonnable d’améliorer en profondeur le cadre électoral avant toute élection, en se donnant le temps nécessaire ».
« Il serait donc judicieux de mettre le temps à profit pour rechercher un consensus sur le cadre électoral, en améliorant plusieurs de ses éléments constitutifs notamment le fichier électoral, la CENI, la Cour constitutionnelle », dit la déclaration liminaire du parti.
Et le parti de préciser dans déclaration qu’au Togo, « les institutions du pays sont déséquilibrées et inefficaces. Elles ne remplissent pas leur fonction en raison de leur composition due au conditions de désignation ou d’élection de leur membre ».
C’est pourquoi explique le parti Anc s’attendait à des réformes à minima portant sur des questions basiques telles que: « -un nouveau recensement électoral pour constituer un fichier électoral;-une CENI paritaire et équilibrée; dont le principe est déjà acquis et acté au cours des discussions politiques de 2018 sous l’égide de la CEDEAO; la revue du statut de l’opposition avec une définition plus pertinente de l’opposition; -des mesures d’apaisement comprenant la libération de tous les détenus politiques et le retour des exilés;-la gestion de la pandémie du Covid-19 avec ses conséquences en termes de la vie chère.
Vaccination Covid-19
Sur la gestion de la pandémie, Jean Pierre Fabre et son entourage sont revenus largement sur la question. Pour Isabelle Améganvi, les gens sont dans le dénie total de la maladie. Elle pense que, pour amener les populations à adhérer à la vaccination, il faut expliquer et attirer l’attention de la population de la nécessité de se protéger contre cette maladie. »Au niveau de l’Anc, tous les responsables se sont faits vaccinés, parce que, c’est la solution du moment. Nous n’avons pas d’autres », expliquait à la presse la 3e vice présidente du parti. « A chaque réunion du parti,. le président ne cesse d’appeler les cadres du parti à aller se faire vacciner. mais, dit-t-il, le comportement du gouvernement nous désarçonne un tout petit peu. On ne comprend pas la démarche adoptée par le gouvernement. C’est bien d’inviter les populations à aller à se faire vacciner mais cela exige également une communication adaptée à cela », de son coté laissé entendre Eric Dupuy. Avant de dire que, il manque au gouvernement, la volonté de communiquer sur le bien fondé de la vaccination.
CEDEAO
Concernant la position de la CEDEAO dans la crise au Mali et en Guinée Conakry, le parti de Fabre est amer. Si le parti reconnait que, toute prise du pouvoir par les moyens anticonstitutionnels est condamnable et inacceptable, il relativise en disant, « lorsque l’on voit les populations se mobiliser en masse pour applaudir et soutenir un putsch, il est plutôt difficile de suivre et d’appuyer les yeux fermés, les condamnations et les sanctions prononcées ainsi que les calendriers imposés par les institutions internationales, régionales qui appellent à un retour à l’ordre constitutionnel ».
TGT
Togotimes, L’information en temps réel