Triste et incroyable. A Gatineau, une ville au Canada, un ressortissant de nationalité togolaise laisse ses compatriotes sous le choc. Le Togolais fait la Une des journaux de Gatineau. L’homme avant de s’en aller, tue ses deux enfants, des fillettes, Orli Kpatcha, 3 ans, et Liel Kpatcha, 5 ans. Une voisine de l’épouse donne des détails dans cette vidéo que voici.
A l’origine de cette triste nouvelle, une affaire de foyer.Les images du couple et les deux enfants deviennent virale sur la toile. Devant leur maison, des fleurs et des toutous ont été déposés près de la porte de la résidence où s’est déroulé l’horrible drame mercredi dernier dans l’après-midi plus précisément dans le secteur d’Aylmer, à Gatineau. Les deux enfants tués, deux fillettes âgées de 3 et 5 ans.La nouvelle a surpris le voisinage qui parle d’une famille exemplaires. Ceux qui ne peuvent retenir leurs larmes étaient en sanglots le lendemain en apprenant la triste nouvelle.
«C’étaient des gens ordinaires, exemplaires, une très très belle famille. Ce n’est pas normal», s’est exclamée une ancienne voisine, les larmes aux yeux.
Comment en -t-on arrivé là?
Selon les derniers recoupements, c’est d’abord l’alerte qu’un voisin a donné à la police qui conduit les policiers à se transporter sur les lieux. D’abord ils se sont présentés à la résidence sise à la rue Dunkerque, peu après 14h. Objectiif, effectuer une vérification de bien-être. mais, à leur arrivée, les agents ont découvert les corps d’Essodom Kpatcha, 51 ans, d’Orli Kpatcha, 3 ans, et de Liel Kpatcha, 5 ans.
La police a indiqué que les corps des fillettes ne présentaient pas de marques de violence, mais a confirmé que les décès ont été constatés sur les lieux.Des autopsies ont été faites au cours de la journée de jeudi afin de déterminer avec exactitude ce qui a causé leur mort.
Dans un communiqué de la police de Gatineau jeudi dernier en fin de journée, la police dit: «À la suite de l’enquête du SPVG [Service de police de la Ville de Gatineau], des expertises de son service d’identité judiciaire ainsi que des autopsies pratiquées à Montréal par les experts du laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, il a été déterminé qu’il s’agit d’un double meurtre suivi d’un suicide»
Divorce
L’homme et la mère des petites victimes, deux fonctionnaires fédéraux, étaient en instance de divorce et se partageaient la garde de leurs enfants. Le quinquagénaire avait récemment fait l’acquisition, seul, de la résidence où s’est joué le drame.
Il y a quelques semaines à peine, une dispute était survenue entre les parents et avait ébranlé le quartier. Lorsque la mère était venue chercher ses filles un peu plus tôt que prévu, son ex-conjoint avait été pris de colère et aurait frappé la femme au visage. Les policiers avaient dû intervenir.
Patrick, un voisin immédiat, avait d’ailleurs accueilli Orli et Liel cette nuit-là.
«C’était de la violence physique, se souvient-il. Mais même après ce conflit, on voyait [le père] dans son état normal. Je ne voyais aucun indice qu’un événement comme ça allait arriver.»
Crise d’anxiété
Tout comme Patrick, les résidents de la rue de Dunkerque étaient complètement secoués par la tragédie du jeudi dernier, puisque le calme règne habituellement dans ce quartier familial du secteur d’Aylmer.
«Hier [jeudi] , j’ai quasiment fait une crise d’anxiété en pensant qu’ils avaient souffert», a fait savoir Nicolas, un autre voisin.
Si beaucoup pensent que, l’homme a choisi de se suicider, c’est son choix, mais tuer deux enfants innocents, c’est le comble. Veut-il dire qu’il punit son épouse en le faisant? Dans une vidéo, une voisine de l’épouse révèle les confidences. Lire la vidéo
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