L’opposant au régime de Patrice Talon ne va pas se laisser faire. Face à la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), tout porte à croire qu’il déstabilise le plan ourdi contre lui progressivement
Joël Aïvo garde son sang froid dans sa défense. Agrégé de droit constitutionnel, l’opposant ne se reproche de rien. Calme, serein et imperturbable, les 4 heures d’horloges devant la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ne sapent pas son moral .
Très sur de lui-même, il a su démontrer devant la commission, qu’il ne se reproche de rien. Sur les chefs d’accusation à savoir l’atteinte à la sûreté de l’état; il démontre le contraire. »Je suis constitutionnaliste », avait-il répondu pour dire aux magistrats-instructeurs que, s’il est à la recherche du pouvoir, il le cherche à travers les urnes et non par un autre chemin. Bref, Joël Aïvo ne reconnaît pas avoir porté atteinte à la sûreté de l’Etat.
A la sortie de l’interrogatoire, ses avocats sont sereins pensent déjà que les juges peuvent en déduire qu’il n’est pas pour la prise du pouvoir par les armes. « Je suis un anti-putschiste », clame le Prof AIVO et a précisé à ses interlocuteurs que, l’argent qui lui servait à mener sa campagne sur le terrain, provenait de sa base, les militants de son creuset politique. En attendant, ses avocats envisagent de déposer une nouvelle demande la liberté provisoire de leur client. Avec Reckya Madougou, également incarcérée, Joël Aïvo faisait partie des candidats de l’aile dure de l’opposition à la présidentielle d’avril dernier.
Précisons que, l’arresation du Prof remonte en avril 2021 pour blanchiment d’argent et atteinte à la sûreté de l’état
TGT
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