Les nouvelles autorités sont pressées par les partenaires du pays pour que, le 27 février 2022, les élections soient organisées après les deux coups d’état. Une pression qui ne tient pas compte des réalités du pays. Dans l’impossibilité de subir ce « diktat » des partenaires, les autorités rompent leur silence.
La dernière sortie médiatique est faite par sur le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop. Ce dernier a tenu une conférence de presse depuis le Maroc le 11 octobre 2021. Sur le sujet, le diplomate fait planer des doutes sur l’organisation des élections à la date exigée par les partenaires. Face aux médias, il a tenu à rejeter les « diktats », des partenaires de son pays.
« Nous nous sommes engagés sur un calendrier pour tenir les élections en février. Nous sommes dans cette lancée mais (…) cette approche dogmatique de dire ‘c’est le 27 février ou rien’, je crois qu’il faudra que nos partenaires prennent un peu de recul pour regarder l’ensemble de la situation », a fait savoir Abdoulaye Diop
Rappelons que, le Mali traverse une crise suite ) deux coups d’Etat qui ont eu lieu entre août 2020 et mai 2021
TGT
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