Les populations togolaises sont en colère suite à la triste réalité liée au décès d’une femme qui est allée pour donner la vie. Sa mort provoque un mécontentement général. Tout comme Synphot qui exige la lumière, l’Association des sages femmes du Togo, consternée s’engage à faire de la lumière sur les circonstances du décès de leur soeur
Ornella Laine attend son 3e enfant. Ses deux enfants croient durs que, bientôt, leur mère va donner une petite soeur ou un petit frère qui viendra renforcer leur cohésion. Erreur. Négligée par les sages femmes de l’hôpital de Xletivikondji où elle était allée pour l’accouchement. Elle ne s’en sortira plus. Laissant ses deux enfants orphelins de mère. Une négligence de trop qui interpelle le gouvernement togolais à sévir après enquête. Pendant ce temps, ses parents, ses amis, son entourage continuent de pleurer.

Selon les parents de la défunte, « alors qu’elle ressentait les premières secousses de l’accouchement, les sages-femmes l’ont abandonnée seule sur le plateau où elle est tombée face et ventre contre terre. Transférée au CHU-SO, inconsciente la jeune dame ne sen sortira plus. Malgré l’état dans lequel elle se trouvait qui, en principe devrait, alerter toute âme qui à cœur de sauver des vies humaines, elle a été une fois encore laissée à même le sol pendant plusieurs heures sans soins malgré l’insistance de sa famille. Et ce qu’on devrait redouter arriva. Finalement, elle n’a été mise dans un fauteuil roulant que pour expirer avec l’enfant en son sein.
Devant cette situation, le ton monte. Les autorités en charge de la santé au Togo doivent réagir et situer l’opinion pour que, de tel évènement malheureux n’arrive plus. En tout cas, si les autorités togolaises ne vont pas le faire, l’association togolaise des femmes du Togo (ASSAFETO) consternée, les larmes aux yeux, veut voir clair. C’est pourquoi, l’association a réagi et s’engage pour que la lumière soit faite sur ce décès de trop.

« Son décès est un rappel pour tous les acteurs de la santé maternelle et néonatale. Afin que tous consternés, nou puissions redoubler d’efforts pour mini miser les risques létaux lors de la prise en charge de la grossesse, de l’accouchement et des heures qui le suivent qui sont toujours un moment de vulnérabilité immense pour la mère et son enfant », écrit ASSAFETO dans son communiqué.
« A l’ASSAFETO, nous nous sommes engagés à faire la lumière sur les circonstances du décès de notre soeur, notre fille. Nous avons, dans ce sens, déjà tenu plusieurs réunions avec les autorités et acteurs indiqués et nous veillerons à ce que les responsables soient situées »; renseigne ASSAFETO. Et de souligner « Nous nous engageons à communiquer les résultats de la procédure en cours afin d’informer les proches et l’opinion de ses conclusions ».
Sur le sujet, le ministre professeur Akodah Ayéwouadan, de la communication et des médias et porte-parole du gouvernement avait déjà régi en ces termes. « Je comprends parfaitement le sentiment engendré par cet événement malheureux. En présentant, au nom du Gouvernement, mes sincères condoléances à la famille explorée, je puis vous assurer qu’une enquête interne est diligentée afin de situer les responsabilités », a-t-il tweeté.
Rappelons que, en 2010, Lomé avait lancé la Campagne d’accélération pour la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) dont le slogan est qu’ « aucune femme ne doit mourir en donnant vi». Seulement, sur le terrain, la réalité est tout autre.
TGT
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