Alors qu’il se rendait au Burkina Faso plus précisément à Bobo Dioulasso dans le cadre d’une grande mobilisation contre le néocolonialisme et la présence militaire au Sahel, Kemi Séba n’a pas pu atteindre sa destination.
La manifestation à laquelle prendre part Kemi Seba est une initiative de la Coalition des Patriotes du Burkina Faso (Copa-BF). C’est ce samedi 30 octobre 2021 que démarre la manif. Bien avant de s’y rendre à Bobo Dioulasso, le président de l’Ong Urgences panafricanistes avait donc fait le déplacement du Burkina Faso sur invitation de la Coalition.
Avant son départ, Kemi Seba avait déjà évoqué un peu la complexité de la situation au Burkina Faso au cours d’une conférence de presse tenue le 28 octobre dernier. Des doutes faut-il le dire, présagent une petite crainte.
«Je reste convaincu que le président Rock Marc Christian Kaboré est quelqu’un qui aime la souveraineté, mais je reste aussi convaincu qu’il est entouré de gens au sein du gouvernement qui aiment moins cette souveraineté, qui aiment beaucoup plus l’oligarchie française, et je pense tant qu’il y aura la capacité des autorités françaises, de pouvoir faire pression sur l’entourage du président,…on se retrouvera dans une situation qui pourra être compliquée mais nous serons là samedi matin » déclarait-il.
Après son arrestation, le leader panafricaniste et une partie de son staff ont été « conduits à la direction de la gendarmerie et de la police nationale de Boulkiemdé dans le département de l’Aboi à environ 100 km de Ouagadougou » informe la page Facebook du militant panafricaniste. Pour rappel il avait déjà été arrêté au Burkina Faso dans la nuit du samedi 21 décembre 2019, toujours dans le cadre des activités de son ONG.
TGT
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