Le Coordonnateur de la coordination des syndicats de l’éducation des enseignants du Togo sort de son silence. Dans une interview exclusive à Togotimes, ATSOU ATCHA parle de la CSET, les relations que la coordination entretient avec la fédération ds syndicats de l’éducation nationale (FESEN). Dans cette interview, ATSOU ATCHA a abordé aussi la grève lancée par la FESEN et revient sur ce qui divise et qui a conduit la FESEN à lancer la grève. Quelle est la position de la CSET à cet effet? Lecture.
Togotimes.info: Mr ATSOU ATCHA, vous êtes le Coordonnateur Général de la CSET. Dites nous comment se porte la CSET?
ATSOU ATCHA:(Ndlr: sourire). La Coordination des Syndicats de l’Education des Enseignants du Togo se porte très bien. Nous sommes sortis d’une formation de nos membres dans le but de renforcer leur capacités à Lomé et nous envisageons étendre la formation dans la partie septentrionale du pays.
Nous sommes à la veille d’un mouvement de grève lancé par la FESEN. Quelles sont vos relations aujourd’hui avec la FESEN et que pensez-vous de cette grève qu’elle lance?
La CSET entretient de très bonnes relations avec la FESEN tout comme avec toutes fédération syndicale de l’éducation.Cependant il est faut souligner que nous avons pas été consulté par rapport à ce mouvement de grève. Face à une telle situation il est conseillé de ne pas se prononcer?
Estimez vous que la raison est suffisante pour ne pas accompagner le mouvement ?
Au delà de tout la CSET est une fédération autonome. Si elle constate le blocage de toute négociation donc l’échec des discussions, elle prendra ses dispositions. Certes, nous attendons le gouvernement sur la question de la gratification notamment le montant et la date de l’effectivité de jouissance. Il faut rappeler que lors des échanges passés, nous pouvons retenir que la date de jouissance reste le 1er janvier 2021.
Par rapport à ces attentes que fait la CSET ?
Nous avons envoyé des courriers à l’autorité pour relancer le gouvernement sur ces questions. Vu la note réponse du gouvernement notamment celle du Ministre de la Fonction Publique du 21 octobre, et celle du MEPS-TA du 27 octobre invitant les fédérations des Syndicats de l’Education à une réunion ce jeudi 04 novembre 2021, nous estimons que les négociations se poursuivent.
Dans sa dernière sortie sur un média le Ministre de la fonction publique a qualifié la grève lancée d’illicite en référence à l’article 324 du nouveau code de travail… Qu’en pensez-vous ?
Nous restons prudents et nous osons croire que la fédération ayant lancé le mouvement est informée de ce nouveau code de travail afin de ne pas exposer les collègues à des représailles de la part de l’autorité.
Propos receuillis par ATISSO Linus
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