Du 3 au 4 novembre 2021, l’école togolaise sera paralysée par une grève. C’est une initiative de la fédération ds syndicats de l’éducation nationale.La grève visait à réclamer au gouvernement, sa promesse de la gratification et surtout de dévoiler le montant et la date de l’effectivité de jouissance. Au premier jour de cette grève qui démarre, quel est le constat fait par l’équipe rédactionnelle de Togotimes sur le terrain? Explications
Deux ministres sont montés au créneau à la veille du démarrage pour se prononcer sur le caractère illicite de la manif à laquelle, convie la FESEN. Ce pour 48 heures. C’est d’abord le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara a brisé le silence. Sur l’opportunité de cette grève, le ministre a été clair. Tout en appelant les enseignants à la responsabilité, il a déclaré que la grève de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) est illégale. Avant de mettre le points sur les i tout en précisant que des dispositions fermes seront prises contre ceux qui observeraient cette grève. Après Gilbert Bawara, c’est le Prof Dodji Kokoroko de sortir une note de service en signe d’avertissement.
Selon les termes de la note de service, Dodji Kokoroko, de l’enseignement primaire et secondaire, tout ceux qui vont s’inscrire dans la logique de cette grève qualifiée d’ailleurs d’illicite, vont s’exposer à de lourdes sanctions. « J’invite tous les enseignants à rester sereins devant les nobles responsabilités qui sont les leurs et à ne céder à une quelconque manipulation au nom de la liberté syndicale », lit-on dans la note de service.
Appel non suivi
Visiblement, la sortie des deux membres du gouvernement a fait ses effets. ET pour cause. Un tour dans certains établissements dans le Zio, dans la préfecture de Vo et dans la capitale Lomé, le constat fait est que, les cours se déroulent normalement. « Tout est calme, les élèves sont en classe », constatent notre équipe de reportage sur les différents lieux visités.
Pas d’unanimité autour de la grève
Peut-on dire que, même si les ministres Bawara et Kokoroko n’ont pas fait leur sortie, la FESEN pourra réussir à mobiliser le terrain? A cette question, nous ne saurons répondre. mais, en analysant les différentes positions venant d’autres syndicats, l’on peut dire que, la grève aura de la peine à trouver écho favorable. Car, l’on se souvient, à quelques jours de la grève de la FESEN, c’est un autre syndicat qui a rompu e silence en se désolidarisant de la grève. Il s’agit bien de la Fédération des Syndicats des Travailleurs des Enseignements du Togo (FESYNTET). Selon cette fédération, il n’est pas question d’aller en grève pour la question de gratification exceptionnelle promise par le gouvernement aux enseignants. Pour ce qui est de la coordination des syndicats de l’éducation des enseignants du Togo (CSET), par la voix de son coordonnateur général ATSOU ATCHA, la CSET préfère garder le silence. Car, explique-t-il dans une interview à Togotimes, que la CSET n’a pas été consulté par rapport à ce mouvement de grève. Et donc, « face à une telle situation il est conseillé de ne pas se prononcer.
Il faut rappeler que, pour parler avec les enseignants, le ministre Bawara avait laissé entendre qu’il y aura une rencontre avec les acteurs ce jour ou demain jeudi. Nous allons suivre de près les discussions pour vous revenir
TGT
Togotimes, L’information en temps réel