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Accueil politique

Laurent Gbagbo parle dans une interview exclusive, de son nouveau parti, du sommet- Afrique-France, de la guerre civile de 2002 et le rôle joué par B.Compaoré, de l’éco etc Lecture

Par togotimes
5 novembre 2021
in politique
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Laurent Gbagbo parle dans une interview exclusive, de son nouveau parti, du sommet- Afrique-France, de la guerre civile de 2002 et le rôle joué par B.Compaoré, de l’éco etc Lecture
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Laurent Gbagbo parle de son nouveau parti politique, de la guerre civile en Cote d’ivoire sou-s son règne et le rôle joué par l’ex président- du- Faso,Blaise, sa position par rapport à la nouvelle monnaie l’Eco, le procès Sankara et bien d’autre sujets. Lisez

Laurent Gbagbo: « Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance »

Icon Quote: Vous venez de lancer le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Quelle différence avec le Front populaire ivoirien (FPI), fondé dans la clandestinité au début des années 1980, et quel sens donnez-vous au panafricanisme en 2021 ?

Laurent Gbagbo À l’époque, la Côte d’Ivoire était dans un système de parti unique et il fallait lutter contre cela. C’était notre objectif principal. Aujourd’hui, cette phase de la lutte est dépassée même si nous ne pouvons pas dire que nous vivons encore en démocratie. Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance. Ce nouveau parti, nous l’avons effectivement tourné résolument vers le panafricanisme, car nos États africains sont trop petits les uns par rapport aux autres et par rapport à leurs partenaires extérieurs. Il faut réussir l’Union des États africains pour que nous puissions mener ensemble des combats. Nous ne pesons pas assez face aux États-Unis ou à la Chine. Individuellement, nous ne pouvons mobiliser que des petites ressources. Je ne veux pas donner d’exemple pour ne froisser personne, mais vous voyez bien que certains pays sont si minuscules… Quand j’étais chef d’État, lors d’une visite officielle en Chine, au-delà du protocole, à l’intérieur de moi-même je ressentais bien la différence de puissance entre nos deux pays. Nous représentions deux États, certes, mais évidemment pas de la même dimension. En Afrique, les pays dont on parle, ceux qui parviennent à émerger, ce sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Angola, etc. Nous sommes une succession d’États minuscules, et donc nous pouvons peu de chose pour nos propres populations, et dans le concert des nations, nous ne sommes presque rien.

Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras.


De nombreux dirigeants africains ont eu ce rêve panafricain qui ne s’est jamais réalisé. Comment le mener à terme ?

Laurent Gbagbo C’est vrai que des gens comme Kwame Nkrumah (président du Ghana renversé en 1966 – NDLR) l’a tenté avant nous, ou Nasser avec le panarabisme. Un rêve, il faut d’abord le dire et le formuler. Ensuite, il faut se battre et lutter. Vous dites que d’autres l’ont formulé avant moi, c’est vrai, mais voyez comment ils ont fini ! Tous ou presque ont été renversés brutalement, qu’il s’agisse de Nkrumah ou de Modibo Keïta (président du Mali renversé en 1968 – NDLR). Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras.

Dans quel état avez-vous retrouvé votre pays après votre longue période d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) ?

Laurent Gbagbo Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers. Mais l’une de mes principales sources d’inquiétude, c’est l’immense endettement extérieur. C’est un des points sur lequel n’importe quel pouvoir à venir devra se pencher avec sérieux. Nous sommes également confrontés à une très importante poussée démographique qui est particulièrement visible à Abidjan, la capitale.

L’explosion de la dette, aggravée par la pandémie, risque d’entraîner de nouvelles politiques d’austérité. Quelles solutions un parti de gauche et panafricaniste comme le vôtre peut-il mettre sur la table ?

Laurent Gbagbo Je pense que nos pays africains ont trop facilement recours au financement de leurs économies par cette dette extérieure. Il faut ajuster les capacités de mobilisation des fonds publics externes avec les dépenses indispensables à faire. C’est un exercice que nous avions déjà fait lorsque j’étais au pouvoir. Ensuite, nous avions négocié avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme PPTE (pays pauvres très endettés – NDLR), mais on ne peut pas passer notre vie à faire cela. Beaucoup de pays africains risquent de se retrouver dans la situation de l’Argentine il y a quelques années. On va examiner la situation, mais ce qui nous semble important, c’est de diminuer les dépenses non essentielles.

Vous pensez aux dépenses militaires ?

Laurent Gbagbo Non, c’est une vraie-fausse solution. Il faut que nos pays aient des armées qui soient capables de jouer leur rôle.

Un autre péril couve en Afrique de l’Ouest et en Côte d’Ivoire avec cette poussée djihadiste dont certaines racines remontent à la rébellion qui a dès 2002 séparé votre pays entre le Nord et le Sud. Confirmez-vous que cette problématique était déjà présente lorsque vous étiez président, et comment y faire face ?

Laurent Gbagbo Cette menace djihadiste, j’en ai pris conscience en 1992, bien longtemps avant que je sois élu à la tête du pays, lorsque des camarades maliens m’avaient alerté sur ce problème. Elle était aussi avérée au Nigeria avec Boko Haram. Elle s’est renforcée dans le Sahel avec l’assassinat de Mouammar Kadhafi en 2011 et la destruction de l’État libyen. Pour y faire face, nous devons mobiliser tous les États d’Afrique de l’Ouest, et ne pas laisser la résolution de ce problème uniquement entre les mains du G5 Sahel. Si le Mali et le Burkina Faso sont menacés, cela signifie que le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal le sont également. On ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qui existe, nous sommes tous dans le même espace, et ces djihadistes ont déjà frappé plusieurs fois ici. En 2002, nous savions qu’il y avait des non-Ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des États voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. À la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire.

Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie.

Votre pays travaille à la mise en place de l’éco, censé remplacer le franc CFA, quelle différence faites-vous entre ces deux monnaies ? S’agit-il selon vous d’un simple changement cosmétique ?

J’étais en prison lorsque ce problème a été abordé. Je souhaite qu’on ait l’éco en Afrique de l’Ouest, mais à condition qu’il s’agisse vraiment d’une monnaie africaine et non pas d’une copie du franc CFA. Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie. Les Britanniques n’ont pas créé une copie de la livre sterling, les Portugais non plus ! C’est le combat contre la colonisation qui continue à travers ce projet de nouvelle monnaie qui doit concerner tous les pays de la Cédéao, qu’ils soient anglophones, lusophones, francophones…

Le procès des assassins de Thomas Sankara se déroule actuellement au Burkina Faso, qu’en attendez-vous alors que la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny est potentiellement impliquée et que Blaise Compaoré, principal accusé, s’est soustrait à la justice pour se réfugier dans votre pays ?

J’ai rencontré Thomas Sankara une seule fois, en 1984, dans un hôtel à Paris. Il était venu pour une réunion et j’y vivais alors en exil. Tout le monde parle de la complicité de la Côte d’Ivoire, mais j’attends que la justice burkinabée fasse son travail et établisse les faits afin que nous sortions enfin des hypothèses. Concernant Blaise Compaoré, il a également joué un rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé mon pays, mais c’est une autre histoire.

Un autre procès emblématique s’est déroulé cette année, celui du bombardement de Bouaké, en Côte d’Ivoire, par des mercenaires censés appartenir à votre armée, et qui avait provoqué la mort de neuf soldats français et entraîné en représailles la destruction de votre aviation. Avez-vous tout dit sur cette affaire ?

Laurent Gbagbo Ce procès a été très utile pour que les Français se rendent compte de ce que leur État fait souvent dans ses ex-colonies. La juge d’instruction Sabine Kheris, en charge du dossier, comme Me Jean Balan, avocat des familles des victimes, sont venus m’interroger à La Haye. J’ai eu plaisir à discuter avec ces gens qui avaient compris que le gouvernement français avait joué un très mauvais rôle dans cette histoire. La justice a au moins permis d’ouvrir les yeux sur les acteurs de l’ombre, sur le fait qu’on ait arrêté les pilotes responsables de ce bombardement et que la France ait obstinément refusé de leur demander des comptes, avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature. J’ai dit tout ce que je savais sur cette histoire. C’est à ceux qui protégeaient la rébellion qu’il faut poser des questions.


Emmanuel Macron a organisé un sommet Afrique-France, sans inviter les chefs d’État du continent, un dispositif censé enrayer la montée d’un puissant sentiment anti-Français dans les pays africains… Qu’avez-vous pensé de ce nouveau dispositif ?

Laurent Gbagbo Des rencontres avec la société civile peuvent être très intéressantes, cela peut amener de nouvelles idées mais il ne peut y avoir de décisions exécutoires. À partir du moment où il ne réunit pas les chefs d’État et de gouvernement, j’en pense que ce n’était pas un sommet !

Source: humanite

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Tags: interviewlaurent- gbagbo
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