Entre la FESEN et le ministre de l’enseignement et primaire, Prof Dodzi Kokoroko, le bras de fer n’est qu’au début. Les responsables de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale n’ont pas encore dit leur dernier mot. La preuve. Après l’arrêté du ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko qui a démis de leur poste, 1192 directeurs d’écoles primaires et préscolaires publiques, Sénon HOUNSIME avertit.
Que se passe au juste dans le secteur de l’éducation au Togo? Le dialogue est-il devenu trop caduque? A ces interrogations, il est difficile de situer l’opinion. Car, l’on sait qu’entre les acteurs du monde éducatif et les autorités, le dialogue a été toujours le chemin emprunté depuis belle lurette. même si le compris tarde à se dégager, les deux parties finissaient par fumée le calumet de la paix. Mais, qu’est ce qui n’a pas marché au point, les acteurs grincent les dents? En tout cas, au jour d’aujourd’hui, le ministre Prof Dodzi Kokoroko et le ministre Gilbert Bawara sont déterminés à en découdre avec les enseignants appartenant à la FESEN. Ce syndicat avait appelé à la grève de 48 heures les 3 et 4 novembre dernier
Seulement, les deux parties ne se sont pas bien compris et aujourd’hui, il y a de l’électricité en l’air. Pendant combien de temps encore? A cette interrogation, l’on peut dire que, le bras de fer va être très dur. La cause. L’arrêté du Prof Kokoroko et les sorties de Bawara en sont la preuve palpable. Et la réaction de Sénon HOUNSIME démontre que, les jours, semaines et mois à venir, l’école togolaise en fera les frais.
Suite à l’arrêté démettant les 1192 directeurs d’écoles publiques pour devenir des enseignants à redéployer sur le terrain, la FESEN voit une injustice. C’est pourquoi, il avertit: « Nous nous engagerons pour le rétablissement de la justice sociale« , a signifié le communiqué signé par Sénon Hounsime, tout en soutenant leurs camarades en difficulté
Nous y reviendrons
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