La fédération des syndicats de l’éducation nationale débute le 10 ce jusqu’au 11 novembre 2021, une grève de 48 heures. Gilbert Bawara de la fonction a été avertit via une lettre de a FESEN. En retour, il répond et situe les organisateurs de la grève. Lisez
Dans son communiqué, le bureau fédéral national tenait à informer le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara qu’il appelle de nouveau tous les enseignants à une cessation des activités pédagogiques les 10 et 11 novembre prochains sur toute l’étendue du territoire national au cas ou une suite favorable n’est accordée à ses légitimes revendications.
« Le Bureau Fédéral National vous informe par ailleurs qu’il appelle de nouveau tous les enseignants à une cessation des activités pédagogiques les mercredi 10 et jeudi 11 novembre 2021 sur toute l’étendue du territoire au cas où une suite favorable n’est accordée à ses légitimes revendications », annonçait la FESEN dans un courrier adressé lundi dernier au ministre des enseignements primaire et secondaire et à son collègue de la fonction publique. En réponse, Gilbert Bawara dans une lettre réponse, situe les organisateurs de la grève. Lecture
Dans son communiqué, le bureau fédéral national tient à informer le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara qu’il appelle de nouveau tous les enseignants à une cessation des activités pédagogiques les 10 et 11 novembre prochains sur toute l’étendue du territoire national au cas ou une suite favorable n’est accordée à ses légitimes revendications En réponse à cette lettre de la FESEN, Bawara fait référence à une rencontre du 04 novembre 2021 avec la présence effective de la FESEN. Selon le ministre Bawara « des dispositions diligentes sont d’ores et déjà prises pour accélérer la recherche de solutions idoines aux préoccupations du secteur de l’éducation ».
Et le ministre de poursuivre que, « dans cette dynamique, le comité de suivi et d’évaluation mis en place conformément au protocole d’accord relatif au secteur,est chargé d’entamer sans délais ses travaux afin d’aboutir, le plus tôt possible à des recommandations concrètes. Celles-ci, poursuit le ministre, devront notamment préciser les défis prioritaires du secteur de l’éducation, et les approches de solutions à y apporter, et proposer les modalité, les conditions et le délai de mise en oeuvre effective de la gratification exceptionnelle ».
Abordant la reconduction du mouvement de grève, le ministre exprime son regret et indique que, « les cessations des activités pédagogiques que vous projetez les 10 et 11 novembre 2021 contreviennent aux dispositions prévues par l’article 324 du code du travail qui prescrit des négociations préalables et le respect d’un préavis de 10 jours ouvrés ».
A l’instar du précédent mouvement observé les 03 et 04 novembre en dépit du rappel que le gouvernement avait dument fait à votre endroit, nous voudrions à nouveau vous informer qu’une telle cessation d’activités constituerait bel et bien une grève illicite et irrégulière, avec les conséquences qui s’ensuivront ».
Pour le ministre, la grève qui sera reconduite n’est ni conforme aux lois et règlements en vigueur, ni dans les usages et la pratique, de prétendre, comme vous le faites, exercer la continuation ou la suite d’une grève initiée ou entamée plus d’une année auparavant et ainsi de s’affranchir des dispositions légales en vigueur en matière de négociations préalables et du respect du délai de dix (10 jours) ouvrés de préavis.
« Il va de soi que les agents qui participeront à un mouvement illicite et irrégulier s’exposeraient à l’application de mesures disciplinaires prévues par les textes, au delà des mesures administratives déjà annoncées par le ministère chargé des enseignements primaire et secondaire et ayant la charge de gérer le personnel mis à sa disposition », lit-on dans le communiqué
Le ministre rappelle que, « ces mesures disciplinaires sont de la responsabilité du ministère chargé de la fonction publique et obéissent à une procédure spécifique connue de tous ». Et de préciser « A ce jour, nous nous sommes abstenus de prononcer ces sanctions afin de créer les conditions d’apaisement et de sérénité, nécessaires en vue de l’aboutissement des efforts en cours. Le ministère chargé de la fonction publique se réserve le droit d’engager les procédures requises en temps voulu, notamment en tenant compte de l’attitude de chaque fonctionnaire concerné »
Pour cela, le ministre saisi l’opportunité pour réaffirmer la volonté d’ouverture du gouvernement et pour inviter tous les acteurs du secteur de l’éducation, particulièrement les fédérations des syndicats d’enseignants, à cultiver davantage l’esprit de concertation et de responsabilité pour permettre à notre système éducatif de relever les défis que nous connaissons tous »
Rappelons que suite à la grève des 3 et 4 novem1bre derniers, plus de 1192 directeurs d’établissements du préscolaire et primaire ont été révoqués par le ministre chargé des enseignements primaire et secondaire, pour avoir observé la , jugée « illégale ».
TGT
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