En Guinée Conakry, une femme est décédée après avoir subi une 7e opération. A l’origine de son décès, un viol collectif. La femme a été violée par des médecins dans une clinique de la banlieue, une affaire ayant abouti à l’inculpation puis à l’arrestation de trois personnes. Une 4e personne affaire ayant abouti à l’inculpation puis à l’arrestation de trois personnes. Si les guinéens sont touchés dans leur chair, Grand P est plus que choqué et lance un appel au Col Doumbouya pour que justice soit rendue
« C’est avec une grande émotion que j’apprends le décès de M’mah Sylla, la femme qui avait été violée par des soi-disant médecins dans une clinique de la banlieue de Conakry, décédée à Tunis après avoir subi une 7ème opération », a écrit Grand P. sur sa page Facebook.
Suite au décès de la femme, l’émotion est au comble au sein de la population guinéenne. Une délégation gouvernementale de haut niveau s’est rendue au domicile de la défunte pour présenter les condoléances d’usage et rassurer la famille que justice sera rendue à M’mah Sylla, décédée samedi dernier à Tunis où elle avait été évacuée pour des soins suite au viol collectif dont elle avait été victime dans une clinique de Conakry.
Tout comme les membres du gouvernement, Grand P. a aussi présenté ses condoléances. « Dans une grande désolation, je présente mes condoléances à la famille et prie le tout puissant Allah que la défunte aille au paradis. J’étais au chevet de cette dame à Conakry avant qu’elle ne parte à Tunis pour les soins »
Grand P n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités de la Guinée Conakry.
« J’appelle l’autorité guinéenne à prendre toutes les mesures pour que les coupables répondent de leur forfaiture », a souligné Grand P
« Nous sommes venus pour apporter notre compassion à la famille, leur apporter notre solidarité, leur dire que cde deuil là est le deuil de tout le monde et nous comprenons l’émotion de tous, mais, nous vous prions de laisser la justice faire son travail », a déclaré Fatoumata Yarie Soumah, la ministre guinéenne de la Justice.
« En tant qu’humain, on est choqué, en tant que médecin, on est révolté »
Le conseil de l’ordre des médecins, sous le choc, s’est déjà constitué partie civile dans cette affaire qui défraie la chronique dans la cité. Il a d’ores et déjà annoncé des sanctions : « Nous avons décidé, quelle que soit l’issue du procès, de les radier de façon définitive sur le tableau de l’ordre des médecins avec interdiction d’exercer la profession médicale en république de Guinée », selon le professeur Hassane Bah. « En tant qu’humain, on est choqué, en tant que médecin, on est révolté », rajoute-t-il.
À l’initiative du président guinéen, la journée de vendredi prochain sera consacrée à des prières pour le repos de l’âme de la regrettée M’mah Sylla.
TGT
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