Les violences faites aux femmes doivent cesser. C’est autour de cet idéal que des chefs d’état africains se sont retrouvés en RDCongo autour de leur homologue Félix Tshisekedi pour mener la réflexion. Il s’agit d’un sommet consacré à la masculinité positive. Les rideaux sont tombés sur la première conférence Chefs d’États et des gouvernements pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles jeudi 25 novembre 2021 à Kinshasa en République démocratique du Congo. Cette conférence qui s’est tenue en présentiel et en virtuel a passé en revue les causes des violences basées sur le genre et des violences sexuelles contre les femmes et filles, en vue d’atteindre l’élimination de ces fléaux à travers des actions et stratégies concrètes.
Ont pris part au sommet initié par l’organisation panafricaine en partenariat avec l’African Women Leaders Network (AWLN) autour du président en exercice de l’Union africaine, les présidents Macky Sall Président du Sénégal, Paul Kagame du Rwanda, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Nana Akufo-Addo du Ghana, Faure Gnassingbé Eyadema du Togo.

Au terme des travaux, les dirigeants africains ont condamné toutes les formes des discriminations et des violences faites aux femmes et aux filles. Ils se sont engagés à veiller à ce que les politiques et les mesures nécessaires soient mises en place par les Etats pour s’attaquer fermement à toute forme d’impunité. Outre les présidents, plusieurs autres personnalités ont pris part à la rencontre; Objectif poursuivi, objectif « galvaniser la masculinité positive pour mettre un terme au fléau de la violence en Afrique ».
Une déclaration finale a sanctionné les travaux. Dans cette déclaration, on peut lire « Reconnaissons les contributions des Chefs d’États et des gouvernements, champions de la cause féminine et encourageons nos paires à élargir le cercle pour empêcher cet agenda; lançons la campagne de l’Union Africaine pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles et mettons en œuvre une politique de tolérance zéro à l’égard des toutes formes des violences faites aux femmes et aux filles dans les situations des conflits et des post conflits ».
La déclaration a été lue par Nicole Ntumba Bwatshia, Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l’État en charge des questions politiques, juridiques et diplomatiques.
Au finish, les dirigeants africains se sont engagés à soutenir le Président de la commission de l’Union Africaine dans la mise en œuvre de la nouvelle fiche de pointage et indexe du protocole de Maputo comme outil pour accélérer la réalisation des droits des femmes et des filles.
« Nous nous engageons également dans une démarche participative et une approche intergénérationnelle à mobiliser toutes les parties prenantes y compris les jeunes, les leaders religieux et traditionnels, la société civile, les femmes leaders africaines et le secteur privé; réitérons notre engagement à apporter les ressources nécessaires pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles et appelons le secteur privé à développer et mettre en œuvre des politiques et programmes de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que l’autonomisation et l’inclusion économique et financière des femmes conformément aux objectifs de la nouvelle décennie des femmes africaines pour l’inclusion financière et économique des femmes africaines 2020-2030 », dit la déclaration
Félix Tshisekedi, Faure Gnassingbé Eyadema, Macky Sall, Nana Akufo-Addo, Denis Sassou Nguesso et Paul Kagame encouragent et soutiennent la participation active et le leadership des femmes et des filles dans toutes les sphères politique, sociale, culturelle et économique. Ils appellent les hommes à être des rôles modèles pour les garçons afin que les hommes leaders de demain à s’approprier les valeurs fondamentales qui définissent les expressions positives de la masculinité en Afrique.
« Nous engageons à adopter et mettre en œuvre une convention de l’Union Africaine pour mettre fin à la violence faites aux femmes et aux filles qui servira de cadre juridique pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles en Afrique ; nous engageons à évaluer annuellement la mise en œuvre de nos engagements au début des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles », ont-ils conclu.
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