La lutte contre l’avancée des terroristes devient une préoccupation. Et les pays du Sahel en sont conscients. Non seulement les pays du Sahel qui sont confrontés à des barbaries des djihadistes, mais leurs voisins à savoir, le Ghana, la Côte d’Ivoire le Togo ne veulent pas dormir sur leurs lauriers. C’est pour jouer le rôle de prévention que, les autorités de ces pays ne lésinent pas sur les moyens. Leur dernière action conjointe est celle de l’opération militaire qui est menée du 21 au 27 novembre dernier par des patrouilles de part et d’autre de leurs frontières communes.
L’opération planifiée et lancée au Burkina, baptisée « Koudanlgou 4 zone 2 » a permis d’interpeller 300 suspects dans le cadre de la lutte contre la progression du phénomène terroriste et des menaces à la sécurité nationale des pays membres de l’Initiative d’Accra. Cinq bases terroristes ont été détruites, et une trentaine de terroristes tués au cours des combats selon le ministre de la Sécurité. « Notre doctrine est claire : il faut anticiper pour faire en sorte que, dans les zones qui n’ont pas totalement basculé, nous puissions très tôt maitriser la violence. Il y a un certain nombre de foyers difficiles qui ont été traités lors de cette opération. »
Selon le ministre burkinabè de la Sécurité, Maxime Koné « ces activités de sécurité ont permis d’interpeller plus de 300 suspects, dont plusieurs étaient recherchés par nos services de renseignements, et saisir 53 armes à feu et d’importantes quantité de munitions, une importante quantité d’explosifs et de dynamite »ou encore « 144 moyens roulant, véhicules et motocyclettes »
Les forces burkinabè, ivoiriennes, togolaises et ghanéennes ont interpellé 300 suspects, parmi lesquels des individus recherchés par les services de sécurité. Plusieurs armes et des munitions ont été également saisies.
Les forces de défense et de sécurité burkinabè, togolaise, ghanéenne et ivoirienne ont détruit des champs de drogues et désamorcé des engins explosifs improvisés.
TGT
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