En Afrique, pendant que certains dirigeants se battent pour faire de leur pays, un Hub pour attirer de plus en plus d’investisseurs, offrir un cadre de vie adéquat à la jeunesse, c’est en ce moment que, d’autres dirigeants naviguent à contre courant pour saboter les acquis existants. Le cas le plus révélateur vient de tomber. Le président de ce pays s’est inscrit sur la liste des dirigeants gourmands foulant au pied les intérêts de leur peuple. Jusqu’à quand?
Paul Biya, Sassou Denis N’guesso, Alassane Ouattara, sont cette poignée de présidents qui règne encore sur le continent. Pour ces dirigeants, leur intérêt passe avant celui de leur peuple. Et c’est très regrettable. Au moment ou les présidents dictateurs régentent avec la complicité de la France, il ya des présidents qui cherchent à mieux faire pour être dans les bonnes grâces de la jeunesse de son pays. Pas question de les nommer ici. Cette prise de conscience au lieu de toucher le coeur de certains dirigeants qui sont arrivés au pouvoir à cause de leur héritage trompe-oeil, c’est eux qui veulent retourner leur pays en arrière. Pour quel intérêt et pendant combien de temps encore? Difficile de le savoir.
Alors que la génération actuelle se réveille et veut que leur dirigeant inscrit leur vision dans leur programme de gouvernance, il y a en a certains dirigeants qui préfèrent rejoindre avec bagages à la main, des dictateurs certifiés ISO 22 à l’image de Paul Biya, Sassou N’guesso, Alassane Ouattara dans leur sale boulot contre leur peuple respectif.
L’un des dirigeants africains, à son arrivée au pouvoir par les urnes avait suscité espoir chez sa jeunesse. Mais,finalement est devenu celui qui veut régenter son pays d’une main de fer en écartant ses adversaires tant politique qu’économique. Lui vient d’inscrire son nom sur la liste des présidents précités. Il s’agit de Patrice Talon. Ce dernier, richissime homme d’affaires, a été élu démocratiquement. Camouflant son plan machiavélique, celui d’imposer sa vision et contrôler les pans de l’économie à son bon vouloir, il a tout fait pour écarter les adversaires coriaces. Les dangers qu’il n’avait pas vu venir et qui ont osé dévoiler leur ambition sont vite étouffés: le cas de dame Reckya et celui du prof Joël Aivo en sont les derniers preuves palpables. Oui, Talon a eu la peau de l’un des constitutionnalistes de son pays. Sa faute, c’est d’avoir rêvé le fauteuil présidentiel.
Pour des histoires à dormir debout Joël Aivo est devenu un homme de blanchiment et celui qui veut fomenter un coup d’état. Ridicule non?
Arrêté depuis le 15 avril 2021, Joël Aïvo avait vu sa candidature à la présidentielle d’avril dernier rejetée par la Commission électorale nationale autonome (Cena). Il avait été arrêté peu après l’incarcération de l’opposante Reckya Madougou, accusée pour « financement du terrorisme » et d’avoir tenté de déstabiliser le processus électoral ayant conduit à la réélection du président Patrice Talon.
Le prof Aivo est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État et de blanchiment d’argent. Son procès, ouvert le 6 décembre 2021, a livré son verdict le meme jour Porto Novo tard dans la nuit. Prof Joel Aivo écope de dix ans de prison et doit verser une amende de 45 millions francs CFA, contre 5,7 millions pour ses camarades tandis que son comptable, Alain Gnonlonfoun, également accusé pour les mêmes faits, a été acquitté.
Les béninois qui pensaient que, la chambre d’instruction de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) doit dire le droit, a démontré au finish que, ses juges sont sous ordre.
À la veille de l’ouverture du procès, Me Fatiou Ousmane, avocat au barreau de Paris et fidèle soutien de l’universitaire avait espèré que les juges de la CRIET se libèrent de la pression exercée sur eux et disent le Droit, rien que le droit.
Malheureusement, le droit a été rangé dans les tiroirs. Après avoir réussi à chasser du pays, une bonne personnalité de l’opposition en exil dont Sébastien Ajavon, et la condamnation du Prof Aivo puis suivra Reckya Madougou, il est clair plus que, Patrice Talon a réussi en l’espace de quelques années, ce qu’aucun dirigeant précité n’ont pas pu faire durant leur mandat à ce jour.
«Il ne revient pas à la justice criminelle d’arbitrer les adversités politiques. Seule la démocratie est éternelle. On peut en sortir, mais croyez-moi, on y revient toujours (…)», a-t-il déclaré à la barre. Et de s’interroger : «aujourd’hui c’est moi, à qui le tour demain ?». Paul Biya est le gros dictateur africain, mais au Cameroun, il y a des opposants sur place. Sacré Talon
La rédaction
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