Le président sénégalais, très contesté par l’opposition avertit les opposants de ses ambitions. Le président sénégalais n’est pas prêt à jouer franc jeu, mais veut maintenir le flou sur son désir de briguer un autre mandat prochainement. Au delà de son pays, il provoque les militaires maliens à l’image de la sulfureuse institution sous-régionale, la CEDEAO
Le 3e mandat du président sénégalais, les émeutes de mars dernier dans son pays, les coups d’état sur le continent etc, autant de sujets que le président sénégalais aborde dans sa dernière sortie médiatique sur les médias français. Seulement, beaucoup d’africains sans parler des sénégalais sont restés sur leur soif. Car, là ou on l’attendait, le président a feinté la réponse.
Sera dit- Oui ou Non candidat pour un autre mandat? A cette question, si le président sénégalais dit qu’il est démocrate, il n’a pas besoin de tourner sa langue par sept fois. Issifou du Niger n’était pas loin pour dire haut ce que son peuple attendait.
«Ce débat, je le traiterais à temps voulu et les Sénégalais seront édifiés»; tel est la réponse du président sénégalais sur sa prochaine candidature ou non. Une réponse qui fait dire aux africains, Macky Sall a d’autres plans ourdi. Car, comme il l’a i bien dit, qu’il ne poserai jamais un acte qui soit antidémocratique ou anticonstitutionnel, le président semble dire indirectement qu’il vient avec son plan B.
Par ailleurs, il a annoncé la nomination d’un Premier ministre après les élections locales non sans marteler encore que les événements de mars dernier ne se reproduiront plus jamais. A cet effet, les journalistes l’ont interrogé sur la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les 14 morts comme l’avait annoncé Sidiki Kaba. Là, le Président estime que cette commission «attendra» car une enquête judiciaire est en cours.
“Il y a un dossier pendant devant la justice et ce dossier sera traité. La Commission d’enquête, dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire avec des enquêtes internes, attendra que l’enquête nationale se fasse et que ses conclusions soient connues », fait savoir le président
Sur le sujet malien, le président sénégalais extériorise la position de la sulfureuse institution sous-régionale, la CEDEAO. «Nous ne pouvons pas accepter les coups d’État»,a laissé entendre le président sénégalais. Il va jusqu’à dire qu’ils ne vont pas accepter les militaires au pouvoir. Erreur. Pourquoi le président sénégalais n’est pas allé au-delà des mots pour chercher la raison qui conduit au coup d’état ces derniers temps dans les pays? Nous nous disons que c’est en février les élections. En tout cas, les propos du président sénégalais sont loin de contribuer à apaiser les choses. Or conduire les nouvelles à donner le pouvoir un jour aux civils, c’est ce à quoi s’attèle certains dirigeants de l’espace sous régional.
TGT
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