Le Col Mamadi Doumbouya remporte une partie du bras de fer né à la suite du coup d’état qui a emporté le Prof Alpha Condé avec la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest. Réunis à Abuja au Nigéria le week-end dernier, la conférence des chefs d’Etat ont mis de l’eau dans leur vin. Les exigences de cette institution sont finalement en passe de devenir sans effet.
Les nouvelles autorités de la Guinée Conakry peuvent pousser le Ouf de soupir. Et pour cause. Le Col auteur du cou d’état et ses camarades ont gagné la confiance des dirigeants de la CEDEAO, car à Abuja, les chefs d’état ont revu leur position. Car, ils ont tout juste maintenu juste les sanctions préalablement prises au lendemain du putsch, le 5 septembre 2021. Et les autorités de la transition rassurent que le conseil national de la transition composera d’ici à la fin d’année et qu’il mettrait à disposition le calendrier de la transition.
Dans un communiqué final ayant sanctionné la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, « la conférence des chefs d’Etat se félicite de la récente décision des autorités de transition d’autoriser l’ancien président Alpha Condé à rentrer chez lui, libre »
Concernant le chronogramme de la Transition, si les dirigeants de l’organisation sous-régionale trouvent préoccupant que « le fait que trois (3) mois après le coup d’Etat, un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel n’a toujours pas été publié », ils ont néanmoins été rassurés par un engagement qui leur a été transmis par les autorités guinéennes. « La Conférence des Chefs d’Etat a été informée par les autorités de transition que le Conseil national de transition sera en place d’ici fin décembre 2021 et proposera un calendrier », est-il en effet mentionné dans le même communiqué.
La CEDEAO « insiste sur la nécessité de tenir des élections dans le délai de six (6) mois préalablement décidé » et enfin, elle enfin, décide de maintenir les sanctions initialement imposées »
TGT
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