En Haïti, les populations sont sous. Au moins 62 personnes sont décédées dans l’explosion d’un camion citerne hier mardi faisant 48 blessés dont une grande partie dans un état très critique.
L’explosion a eu lieu à Cap-Haïtien, la deuxième ville de ce pays des Caraïbes durement frappé par des crises sécuritaire et économique ainsi que par des catastrophes naturelles.
Selon Patrick Almonor, le maire-adjoint de Cap-Haïtien, le chauffeur du camion-citerne aurait tenté d’éviter une collision avec un taxi-moto, perdant ainsi le contrôle de son véhicule qui s’est renversé.
Des habitants se seraient ensuite précipités vers le camion, malgré les avertissements du chauffeur, pour récupérer le carburant dont Haïti manque cruellement, avant d’être pour beaucoup tués dans l’explosion.
Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a annoncé sur Twitter trois jours de deuil national à « la mémoire des victimes de cette tragédie qui endeuille la nation haïtienne tout entière ».
« Une vingtaine » d’habitations autour du lieu de l’explosion ont également pris feu à la suite de la déflagration, selon Patrick Almonor, laissant craindre un bilan plus lourd. « On n’est pas encore en mesure de donner de détails sur le nombre de victimes à l’intérieur des maisons », a-t-il précisé.
L’identification des victimes risque par ailleurs de prendre du temps. « Il est impossible de les identifier » à l’heure actuelle en raison de leurs brûlures, a indiqué le maire-adjoint.
TGT
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