Les ministres sectoriels de la CEDEAO recommandent la reconnaissance mutuelle des tests PCR et la réouverture des frontières terrestres des Etats membres à compter du 1er janvier 2022. Une décision qui a été prise lors de la réunion virtuelle de ces derniers dans le cadre de la réouverture des frontières terrestres de l’espace CEDEAO.
A l’issue de leurs travaux, les ministres ont recommandé l’implémentation effective des directives harmonisées de la CEDEAO contre la COVID-19 au niveau des Etats membres, la reconnaissance mutuelle des tests PCR au niveau des frontières ainsi que l’harmonisation de leur durée de validité et proposé la date du 1er janvier 2022 pour la réouverture des frontières. En attendant, les populations de l’espace attendent avec impatience la mise en oeuvre de cette recommandation. Au Ghana, cette recommandation ne pourra pas être effective. Et pour cause. Le Ghana fait savoir qu’il n’est pas prêt en raison de la situation actuelle de la pandémie liée au Coronavirus dans ce pays.
Se prononçant sur la recommandation, Nana Akuf Addo lors de son adresse mercredi soir, avait expliqué que, la réouverture des frontières terrestres pourrait ouvrir les vannes d’une 4e vague. Et donc, dit-il, il est inapproprié de le faire maintenant.
« Comme vous le savez, la décision de fermer nos frontières, qui sont une source de subsistance pour beaucoup, était nécessaire car nous voulions limiter l’importation du virus dans le pays. Nous surveillons le niveau de menace de la maladie et les vaccinations en cours dans nos pays voisins, dès que nous serons convaincus qu’il est sûr de le faire, les frontières seront ouvertes. D’ici là, je pense que ce n’est pas le bon moment pour rouvrir nos frontières terrestres, d’autant plus que nous sommes déterminés à empêcher une 4ème vague, et, à ce titre, elles resteront fermées jusqu’à nouvel ordre » , a souligné Nana Akufo-Addo. C’est pourquoi, le Chef d’Etat ghanéen a également encouragé les Ghanéens à continuer à observer les mesures COVID-19 pendant ces fêtes.
Selon lui, cela minimisera la possibilité d’une augmentation du nombre d’infections, comme cela s’était produit lors des célébrations de l’année dernière.
TGT
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