Les Canadiens qui comptent faire un court voyage aux États-Unis durant les Fêtes devront eux aussi fournir un test de dépistage négatif pour pouvoir rentrer au pays, dès mardi. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé du Canada, Jean-Yves Duclos, vendredi dernier.
« À partir du 21 décembre, l’obligation d’effectuer un test de dépistage avant le retour sera de nouveau en vigueur pour tous les voyages, et ce, peu importe leur durée », a résumé le ministre de la Santé du Canada, Jean-Yves Duclos, vendredi.
Ce test PCR requis doit être daté de moins de trois jours, et avoir été effectué dans un autre pays que le Canada. Depuis le 30 novembre, les voyageurs qui revenaient de courts séjours de 72 heures n’avaient à se soumettre à aucun test de dépistage à la COVID-19.
Les voyageurs arrivant des États-Unis n’ont toujours pas à se soumettre à un test de dépistage à l’arrivée, contrairement à ceux arrivant de tous les autres pays depuis le début de décembre.
Le ministre Duclos a annoncé mercredi qu’il recommande aux Canadiens d’abandonner leurs plans de voyage pour les Fêtes, tout en évoquant que d’autres mesures aux frontières pouvaient être imposées. « Je vais le dire encore : ce n’est pas le temps de voyager », a-t-il répété, disant de ceux qui annulent leur billet d’avion qu’ils « donnent l’exemple ».
Sur Twitter, son collègue le ministre des Transports, Omar Alghabra, a demandé aux compagnies aériennes d’être « flexibles » et de rembourser les clients qui choisissent d’annuler leurs projets de voyages internationaux en décembre et janvier. « C’est un défi pour les compagnies aériennes, et nous allons travailler avec elles. »
Plus de pays interdit
Ottawa mettra également fin dès samedi à sa liste de 10 pays africains dans lesquels aucun ressortissant étranger ne peut avoir séjourné dans les 14 jours précédant son entrée au pays, vu que le variant Omicron se trouve présentement « dans la plupart des pays », selon l’Agence de la santé publique du Canada.
La conseillère médicale du gouvernement, la Dre Theresa Tam, avait critiqué cette mesure, la qualifiant mercredi de politique « à reconsidérer ». Le ministre Duclos a reconnu vendredi être « conscient que cette mesure a suscité une certaine controverse ». Il soutient que c’était une mesure essentielle pour freiner l’arrivée du variant Omicron au pays, mais qui n’est plus nécessaire.
Les responsables de la santé publique fédérale ont bien insisté sur l’importance de recevoir une troisième dose de rappel de vaccin contre la COVID-19, même si le vaccin est moins efficace contre le nouveau variant Omicron. Selon les projections fédérales, il existe un risque que la capacité des systèmes de santé du pays soit dépassée si le variant Omicron, plus contagieux, remplace le variant Delta dans les nouvelles infections, comme ce qui est observé dans plusieurs endroits du monde.
TGT avec ledevoir
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