C’est le surveillant qui a surpris les deux tourtereaux. L’avocate et le détenu sont en train de faire l’amour à la prison de la Santé.Les faits se sont déroulés lundi dernier. Le détenu n’est autre que le client de l’avocate
L’avocate qui doit défendre son client à la prison de la Santé, à Paris, a préféré que le client goutte le fruit défendu. Les deux faisaient l’amour dans un parloir. Selon le journal le Parisien qui relate les infos, « alors qu’il effectuait son service, l’agent a été intrigué par le mouvement des ombres derrière la porte vitrée d’un parloir. Afin de s’assurer de la sécurité de l’avocate et de son client, il a ouvert la porte et est tombé sur la scène d’une relation sexuelle entre les deux protagonistes ».
Visiblement, la partie en l’air se déroulait normalement, ce qui suppose que, il s’agit d’une relation consentie. Seulement, cette scène pose deux problèmes.Les relations sexuelles sont bien autorisées aux détenus, mais uniquement dans les unités de vie familiale, pas dans les parloirs. Car les détenus ne sont pas fouillés à la sortie de leur entretien avec leur conseil, seule une palpation est effectuée. Dans le cas d’une proximité trop forte entre le prisonnier et le visiteur, il pourrait y avoir introduction d’un téléphone, d’une arme ou de drogue. C’est pourquoi l’opinion se demande, que dira le conseil national du Barreau s’il est saisi de l’affaire?
Des sanctions possibles
Ensuite, la relation trop intime entre un détenu et son avocat pose un problème déontologique pour ce dernier et pourrait porter atteinte à la dignité de la profession. Cela, même si les deux parties sont concubines comme cela semble être le cas.
Le détenu et l’avocate risquent tous deux des sanctions. Le détenu, un homme d’affaires, pourrait écoper de quelques jours en quartier disciplinaire selon une source pénitentiaire citée par Le Parisien. L’avocate, elle, pourrait se voir appliquer une sanction par son ordre qui peut aller du blâme à la radiation.
TGT avec le Parisien
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