Alors que des dirigeants de la CEDEAO pas eux tous sont prêts pour que les populations maliennes plongent dans la misère, il y en a certains qui ne se retrouvent pas dans cet agenda sombre. Qui sont ses dirigeants qui veulent accorder une chance à la junte malienne et qui veulent soutenir la nouvelle proposition de la junte? Lecture
Au Ghana, la survie des populations se joue entre des chefs d’état de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest. Que va -t-il se passer au terme du sommet d’Accra de la CEDEAO si Nana Akufo Addo continue d’emballer ses pairs à étouffer les nouvelles autorités de la transition? Alors que parmi les dirigeants de la CEDEAO, il y en a certains que ne partagent pas la transition proposée de 5 ans du Col Goita il y en a d’autres dirigeants, qui voudraient que la CEDEAO fasse une proposition qui doit prendre en compte aussi, certaines réalités du terrain maliennes.
Et pour les dirigeants qui s’inscrivent dans cette logique, la nouvelle proposition de calendrier que portent désormais la junte est la bienvenue. C’est pourquoi eux veulent qu’on accorde une chance à la junte qui conduit la transition.
Initialement, la junte propose une transition de 5 ans, une proposition qui n’est pas du gout du président en exercice de la CEDEAO, le flou Nana Akufo Addo. Pour la CEDEAO, pas question d’accorder les 5 ans. Du coup, les présidents va-t-en guerre brandissent des sanctions amères comme si c’était la solution. C’est pour expliquer au mieux la portée de leur nouvelle proposition que depuis samedi déjà,que le chef de la diplomatie et le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga étaient dans la capitale d’Accra en vue de rencontrer Nana Akufo Addo, président en exercice de la Cédéao en vue de lui soumettre la nouvelle proposition.
« (…). Le colonel Assimi Goïta), soucieux de maintenir le dialogue et une bonne coopération avec la Cédéao, nous a dépêchés auprès de son frère (le président ghanéen) avec une nouvelle proposition à soumettre à la Cédéao », a-t-il dit à la télévision nationale.
Le Mali, pays pauvre et enclavé au coeur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’Etat militaires en août 2020 et en mai 2021. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire depuis 2012 et le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord. La Cédéao avait obtenu des autorités issues du putsch d’août 2020 l’engagement qu’elles rendraient le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois. Les autorités disent aujourd’hui ne pas être en mesure de respecter cet engagement.
Qui sont ses dirigeants qui veulent accorder une chance à la junte malienne?
Nous y reviendrons
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