Le ridicule ne tue pas en Afrique. Car s’il y a un ridicule, les dirigeants de la Communauté des états de l’Afrique de l’Ouest n’oseront plus pointer leur nez dehors. Pendant que les terroristes avancent dans le Sahel et vers d’autres pays de l’espace, la CEDEAO n’a pas trouvé mieux d’activer sa force d’attente pour freiner l’avancée des fous d’Allah, mais l’institution que préside actuellement le ghanéen, Nana Akufo Addo préfère activer contre ceux qui luttent pour faire reculer les djihadistes.
Ceux qui taxent la CEDEAO de syndicat de chefs d’état ont finalement raison. Sa dernière rencontre d’Accra téléguidée par la France par l’entremise de l’Uemoa en dit long. En sanctionnant le peuple malien tete baissée sans faire l’introspection, les dirigeants de la CEDEAO ne font que, mettre en action le désidérata de la France. Pourquoi la CEDEAO préfère une organisation d’élection dans la précipitation oubliant que l’intégralité territoriale de ce pays est en jeu? Si la CEDEAO s’est précipitée en prenant des sanctions amères contre tout un peuple, il est clair que la CEDEAO ne se préoccupe pas de l’intégralité du territoire qui reste une préoccupation majeure de la junte. Ce qui est écœurant, c’est le fait que, la CEDEAO parle d’activer immédiatement la force en attente de l’organisation. »
En plus, ils (ndlr: les dirigeants de la CEDEAO) décident d’activer immédiatement la force en attente de l’organisation, compte tenu de « l’impact potentiellement déstabilisateur de la transition malienne sur la région » ». Quel ridicule. Ou était la force en attente quand le Sahel est pris entre deux feux? La CEDEAO dispose-t-elle de force de cette taille et est incapable de l’activer face aux terroristes?
La grande question est de savoir ce que ferait la junte au pouvoir pour faire face à la CEDEAO? Cherchera-t-elle à reprendre la négociation avec l’institution sous-régionale téléguidée? Pour quel résultat?
Attendons de voir
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