Au Burkina Faso, les autorités de ce pays ne sont pas allés loin pour couper Facebook sur leur territoire. Ceci, dans l’intérêt supérieur du pays. Seulement, la mesure met les utilisateurs en colère.
Justifiant le bien-fondé de cette coupure de Facebook, le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maiga a éclairé la lanterne des journalistes afin de situer l’opinion. La décision a prise au conseil des ministres du 19 janvier 2022. Selon le porte-parole du gouvernement de Faso, « pour des raisons de sécurité et d’autres préoccupations d’intérêt national, le gouvernement est en droit d’opérer des régulations »
« Donc, je ne sais pas si vous voulez qu’on se justifie ou qu’on s’explique… Nous constatons tous, la situation que nous vivons actuellement dans notre pays », a-t-il poursuivi.Je pense que si on a le choix entre laisser l’insécurité se propager et prendre les mesures qui permettent de maintenir un minimum de contrôle par rapport à la situation, le choix me parait clair que l’intérêt national doit être au-dessus de nos intérêts particuliers », a clarifié Alkassoum.
En attendant, la coupure de Facebook fait grincer des dents chez les acteurs du e-commerce. Eux dénoncent une restriction qui fait baisser leurs chiffres d’affaires et menace leurs emplois.
«Les audiences de nos pages connaissent une baisse estimé à 90% pour ceux d’entre nous qui avons des boutiques physiques et 95% pour ceux qui n’ont pas de boutiques physiques», a expliqué le président de la league, Kevin Sampebgo. Ce dernier fait savoir que, « si rien n’est fait dans l’urgence, dans les jours à venir, c’est l’emploi de près de 1000 jeunes à Ouaga qui sera menacé et environ 400 jeunes à Bobo Dioulasso. Nous allons tous mettre les clés sous la porte».
TGT
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