Les populations du Burkina Faso ont voulu exprimer leur ras-le -bol ce 22 janvier 2022 pour dire non aux sanctions de la CEDEAO et de l’Uemoa contre le Mali. Seulement, la partie n’a pas été du tout repos. Bilan, le siège provincial du parti politique le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a été saccagé à Kaya. Plusieurs commerces sont restés fermés.
Débutée au Rond-point de Naaba Oubri (devant le grand marché), les marcheurs ont d’abord promis aux éléments de la police nationale une manifestation pacifique sans trouble à l’ordre public.
Après ce consensus, ils ont ensuite sommé les commerçants de fermer les boutiques pour participer à la marche. « Vous n’êtes pas des Burkinabé ? Vous n’êtes pas patriotes ? Fermez vos boutiques sinon nous allons briser les vitres », a scandé un boutiquier. La plupart des boutiques du grand marché ont été fermés. Des stations d’essences, notamment Total, des alimentations ont aussi clos leurs portes.
Cette marche a été marquée par l’absence des ténors des marches précédentes organisées par des Organisations de la société civile (OSC), notamment l’Appel de Kaya. Elle est aussi constituée dans la majorité par des mineurs tels que les élèves.
Au rond-point de la préfecture, non loin du commissariat central de police de Kaya, la police a barricadé l’axe passant devant leur service pour éviter tout acte d’incivisme.
Des manifestants majoritairement des élèves ont saccagé le siège provincial du MPP du Sanmatenga ; qui a échappé de justesse à l’incendie grâce à l’intervention de la police nationale.
TGT avec Sidwaya
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