Le président du Burkina Faso n’est plus président démocratiquement élu.Depuis le 24 janvier 2022, son nom est cité comme ex- président du pays des hommes intègres. Car, les militaires en ont décidé autrement.
Un coup d’état que le conseil de l’Entente estime qu’il remet en cause l’ordre constitutionnel. C’est dans un communiqué signé de Marcel Amon-Tanoh dont Togotimes a obtenu copie.
Selon les termes du communiqué, le nouveau secrétaire exécutif ne cache pas sa préoccupation.
Le Burkina Faso fait partie des Cinq pays du conseil de l’Entente. Marcel Amon-Tanoh condamne le coup d’état avec la plus grande fermeté.
Le secrétaire exécutif dit accorder une attention particulière à la préservation de l’intégrité physique et morale du Président Roch Marc Christian KABORE. Sans oublier les responsables des autres Institutions de la République, des membres du Gouvernement, ainsi que de leurs familles.
Pour finir, le conseil de l’Entente dans son communiqué, « réaffirme son attachement aux valeurs consacrées par la Charte du Conseil de l’Entente de décembre 2011, à savoir : – l’État de droit ; – la démocratie et la bonne gouvernance ; – la préservation de la paix et de la sécurité ».
Rappelons que depuis le lundi 24 janvier 2022, jour du coup d’état,le président et les personnes arrêtées sont détenues dans un lieu inconnu. Mais les militaires font savoir au lendemain du putsch que, le président est détenu en un lieu sûr et il va bien.
TGT
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