Dans les prochains jours, les chefs d’état et de gouvernement vont se réunir pour mener la réflexion suite au coup d’état qui a éclaboussé Roch Kaboré. Forcément, l’institution sous-régionale va dépêcher un émissaire pour aller à la rencontre des militaires puis voir l’ex président dans son lieu de détention.
La CEDEAO a rendu public un communiqué annonçant un sommet extraordinaire de l’institution. Cette rencontre sera consacrée au coup d’état survenu au Burkina Faso le 24 janvier.
«La Cedéao condamne fermement ce coup de force des militaires qui marque un recul démocratique majeur au Burkina Faso», lit-on dans le communiqué. La Cedéao note qu’en dépit des appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’état militaire le lundi 24 janvier, suite à la démission du Président Roch Kaboré.
L’instance sous régionale estime que cette démission a été obtenue sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie.
Que va décider la CEDEAO?
Le sommet extraordinaire annoncé par la CEDEAO va traiter le sujet qui fait l’actualité en Afrique et ailleurs: le coup d’état réussi au Burkina Faso. Ce coup d’état intervient après celui intervenu au Mali et a valu à ce pays, d’être placé sous embargo. A l’image du cas malien, quel sort réserve les chefs d’état et de gouvernement au Burkina Faso? Le même sort que son voisin le Mali ? L’avenir nous situera
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