Les populations de Djugu centre en Ituri sont sous le choc. Des réfugiés du camp de Djugu centre sont fusillés par des inconnus. Enfants, vieux vieilles achevés à coup de machette.
Le bilan du passage des auteurs de ce qu’il faut appeler crime contre l’humanité est lourd: au moins 40 personnes ont été tuées mardi 1er février 2022. L’attaque serait l’oeuvre des miliciens de la Coopérative de développement du Congo (CODECO). Si les FARDC compatissent avec les familles des victimes et condamnent ce qu’elles qualifient d’acte criminel et terroriste, ils dénoncent une attaque de lâcheté et parle de crime contre l’humanité
« S’attaquer au site des déplacés, à la population civile innocente sans moyen de défense. C’est la folie, la lâcheté, un crime contre l’humanité », a dit le porte-parole de l’Armée dans la région Jules Ngongo.
Et d’ajouter: « Les auteurs seront punis sévèrement (…). Les Forces de défense et de sécurité sont résolument décidés de poursuivre ces hors la loi, de les mettre hors d’état de nuire, les arrêter, les juger (…). C’est inacceptable que les enfants de l’Ituri tués par les fils de l’Ituri ».
La Province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu sont sous état de siège depuis près d’un an. Cette mesure prise par Félix Tshisekedi vise à renforcer le dispositif militaire dans la région et lutter contre les groupes armés.
En 2021, la situation sécuritaire est était essentiellement tributaire des attaques contre les populations civiles par des combattants de la CODECO qui ont été responsables de l’exécution sommaire de 253 hommes, 61 femmes et 95 enfants, dit le BCNUDH.
Par ailleurs, les attaques de la CODECO et des ADF contre les sites de déplacés ont causé la mort de plus de 50 personnes et exacerbé la situation humanitaire déjà critique, selon les mêmes sources.
TGT
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