Depuis le 12 janvier 2022, Air France avait suspendu ses vols en direction de Bamako. Pour reprendre le trajet direct Paris- Bamako, la direction de la compagnie Air France annonce la reprise de ses vols à partir du 17 Février 2022. Ce, après que les nouvelles autorités de Bamako ne donnent leur feu vert. Qu’attendent les compagnies sous régionales et africaines pour se jeter à l’eau?
A la suite de la sanction illégale de la CEDEAO, le président français avait vite fait de dire à la compagnie Air France, de suspendre leurs vols en direction de Bamako. Car, l’état français détient 14 % dans le capital de la compagnie.
« Comme l’avait révélé Jeune Afrique le 25 janvier, Emmanuel Macron avait fait savoir aux dirigeants de la compagnie, détenue à 14 % par l’État français, qu’il ne souhaitait pas, compte tenu des sévères sanctions prises par l’organisation sous-régionale, que les liaisons vers cette destination reprennent dans l’immédiat ». Toutefois, l’opinion publique s’interroge sur la date de la reprise effective des autres compagnies, encore frappées par cette décision des institutions sous-régionales;
Comment qualifier cette attitude de la compagnie française Air France… les internautes s’en interrogent encore, que s’est-il passé pour qu’elle bénéfice de ce traitement de faveur au détriment des autres compagnies, qui tout comme elle, avaient suspendu tout leurs vols en direction du Mali de Assimi Goïta.
On apprend qu’il est prévue une escale pour le vol retour à Nouakchott, la capitale mauritanienne ou à lieu la relève de l’équipage
Alors que Air France va reprendre, les compagnies comme Asky et bien d’autres compagnies doivent savoir que, leur perte ne sera une affaire de la CEDEAO. Au lieu de se soumettre aux injonctions de la CEDEAO décriée, les compagnies doivent savoir qu’elles sont les perdantes. La CEDEAO n’a pas besoin de débouchés. « Finalement qui punit qui dans cette affaire »?, s’interroge un journaliste togolais.
TGT
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