Quelques heures plus tôt, la Commission technique d’élaboration de projets de textes et de l’agenda de la Transition a remis son rapport au président du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.
« La transition de deux ans et demi évoquée faisait écho à la directive de la junte selon laquelle, il fallait environ deux ans pour stabiliser le pays et organiser des élections, a déclaré la source, qui a demandé à rester anonyme, car il n’était pas autorisé à parler publiquement». Notre source renseigne que, la commission a également proposé un gouvernement de transition de 20 ministres et un organe législatif de transition de 51 membres.
Ces propositions seront-elles entérinées par les assises nationales annoncées pour bientôt autour de ce référentiel de la transition ? Ce d’autant que certaines organisations de la société civile pensent que la transition ne doit pas dépasser 24 mois, tout comme des partis politiques pendant que pour d’autres personnes-ressources, peu importe la durée, l’indispensable étant de remettre le pays sur les rails, se relancer sur la voie de l’intégrité et dans une dynamique de développement. Un autre virage s’annonce donc pour les Burkinabè qui doivent, ensemble, tracer le chemin pour éviter les éternels recommencements.
TGT avec Lefaso.net
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