Depuis le 24 février dernier, Goodluck Jonathan, connu comme comme médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest dans la crise qui secoue la politique malienne. Avec les nouvelles autorités maliennes ainsi que les autres acteurs, il est question du délai de la transition. Ce délai, les autorités malienne fixent 6 à 5 ans. Des détails ici sur la visite du médiateur, l’ex président nigérian, Goodluck Jonathan le 24 février 2022
La préoccupation de la CEDEAO défendue par le médiateur, l’ex président nigérian, Goodluck Jonathan, c’est de réclamer des élections le plus rapidement possible pour ramener les civils au pouvoir. C’est dans ce sens qu’il a effectué une visite de travail en terre malienne. Cette visite a pour objectif, l’objectif de l’obtention d’un chronogramme consensuel des élections futures au Mali. Le médiateur de la Cédéao a échangé avec le président de la transition et les ambassadeurs accrédités au Mali.
Il a laissé entendre dès sa descente d’avion qu’il y a eu des réunions techniques conjointes de l’équipe de la Cédéao, l’Union africaine, des Nations unies qui ont travaillé avec leurs homologues maliens pour essayer de faire progresser les choses.
En clair, il est venu écouter les autorités de la Transition pour « rapprocher les positions et bien relancer le dialogue » entre notre pays et l’organisation sous-régionale.
Depuis mercredi, un document circule sur les réseaux sociaux par rapport à des propositions que la Cedeao aurait faites concernant le chronogramme de la transition. Interrogé sur le sujet, Goodluck a reconnu qu’il y a « certains points qui ne sont pas entièrement faux. Mais, a-t-il précisé, ce « document n’est pas la dernière version (…) du cadre élaboré par le groupe de travail technique ».
En effet, un groupe de travail, composé de représentants de la Cedeao, de l’UA, de l’Onu et de notre pays, a été constitué et les conclusions auxquelles il est parvenu ont permis d’élaborer un « cadre de recommandations qui permettront de voir comment affiner les décisions à prendre », selon le médiateur. Et d’insister: « Le document qui circule n’est pas totalement à rejeter, mais il y a d’autres points qui ne s’y trouvent pas pour l’instant. Quand il sera finalisé, nous allons le partager avec la partie malienne qui va réagir là-dessus et permettre la poursuite des discussions ».
Éventuelle levée des sanctions
Avant de rencontrer le chef de l’État, l’émissaire de l’organisation sous-régionale avait eu un entretien avec des membres du gouvernement en l’occurrence Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le colonel Abdoulaye Maïga, en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions et Fatoumata Sékou Dicko, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles.
C’était en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, El-Ghassim Wane et du haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Maman Sambo Sidikou.
Cette visite du médiateur de la Cedeao intervient à un moment où notre pays se trouve sous embargo de l’organisation sous-régionale. À noter que suite à ces sanctions, nos autorités ont mis en place un groupe technique, qui réunit les experts maliens, des responsables de la Cedeao, de l’UA et des Nations unies, pour discuter des questions diverses liées à la transition.
À ce propos, le médiateur de la Cedeao a soutenu, au terme de la rencontre, qu’ils examinent les recommandations de ce groupe pour voir quelles sont les mesures que «nous pouvons prendre et les étapes à suivre».
«Dans nos échanges, il y a des documents sur lesquels on a travaillé. Mais la partie malienne examinera bientôt un de ces documents qui ne lui est pas encore parvenu», a confié Goodluk Jonathan.
L’ancien président nigérian a ensuite ajouté que très bientôt les parties vont se retrouver pour échanger sur ce document.
«Quand cela sera fait, nous pouvons mieux nous prononcer sur la durée de la Transition et quand est-ce que les élections pourront se dérouler», a-t-il déclaré. Il s’agit également, selon lui, de savoir de quelle manière le processus pourrait être mis en œuvre pour le bonheur de tous et notamment pour une éventuelle levée des sanctions.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a indiqué que cette rencontre visait à procéder à un échange de vues afin de prendre connaissance des évaluations techniques qui ont été opérées pouvant conduire à un chronogramme consensuel.
Abdoulaye Diop s’est félicité que «nos équipes aient pu procéder à une évaluation technique afin de convenir des éléments qui sont dans ce document. Pour ce qui concerne le reste, il est jugé nécessaire que les discussions puissent se poursuivre pour pouvoir arriver à un chronogramme consensuel». Il a espéré que les choses vont avancer vite dans les prochains jour
TGT
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