Les propositions sur la durée de la transition au Mali par la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest sont en contradiction avec les décisions sorties il n y a pas longtemps du conseil national de la transition. Le médiateur ouest-africain pour le Mali, le Nigérian Goodluck Jonathan a quitté Bamako vendredi, après deux journées de discussion avec la junte malienne, sans avoir pu obtenir d’accord sur une date pour les élections.
Après deux jours de visite, le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Goodluck Jonathan et les autorités de la transition du Mali ne sont pas parvenus à accorder leur violon sur un chronogramme électoral devant conduire aux élections présidentielles et législatives. C’est en tout cas ce qui ressort d’un communiqué publié par la CEDEAO.
Selon plusieurs sources, la délégation de la Cedeao a proposé aux autorités de la transition deux délais de fin de transition qui s’articulaient entre douze (12) et seize (16) mois. Des propositions qui sont toutefois en contradiction avec les décisions récemment entérinées par le Conseil national de la transition (CNT) du Mali, l’organe législatif contrôlé par les militaires depuis le coup d’Etat d’août 2020. En effet, le lundi 21 février dernier au Centre international de conférence de Bamako, siège du CNT, les conseillers, dans le cadre de l’adoption de la nouvelle charte, ont adopté la prolongation de la transition entre six (06) mois et cinq (05) ans. C’est-à-dire entériner la décision des Assises nationales de la refondation.
TGT
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